Vendredi 28/07/2017
Voix
Céu
Au rang des artistes brésiliens les plus hot de l'heure, la pétillante Céu fait fureur avec sa pop tropicale dominée par sa voix craquante et ses rythmes ardents entre samba, électro-jazz et afro-beat. Une cavale de beauté et de plaisir !!!!
Ce qui vous frappe le plus chez CéU est sans aucun doute sa voix incroyable et la subtilité de sa tessiture. Pour les brésiliens, elle pourrait évoquer le multiculturalisme de Gal Costa, ou pour d'autres Lauren Hill. Ces noms permettent la comparaison mais ils se font vite oubliés, une fois que l'on entend le timbre unique de CéU. Sa reprise de « Concrete Jungle » de Bob Marley montre d'ailleurs ce qu'une grande voix peut faire avec une chanson de légende - la transcender sans même la trahir.
#1 au palmarès world du Billboard, quatre nominations aux Prix Grammy, et après avoir parcouru le monde, la brésilienne Céu présente son 4e album, « Tropix », sur Six Degrees Records. Elle nous offre douze pièces chaudes et rythmées.
Grâce à Hervé Salters (General Electriks) et sa maîtrise des claviers, Céu a pu, une fois de plus, se réinventer un son. Elle ne se défini pas comme une artiste purement électro ; ses goûts cosmopolites combinés à l'amour profond qu'elle porte aux musiques traditionnelles brésiliennes illuminent chacun de ses albums.
Les sons électroniques ajoutent au foisonnement naturel du style unique de Céu. Avec le batteur brésilien Pupillo (Naçao Zumbi), Céu a continué à transcender les genres en incorporant beats et textures électros à sa palette sonore qui dépasse la world et la musique brésilienne. Elle a su se renouveler avec Tropix encore une fois en offrant un album où le rythme prend toute sa place. Le titre « Tropix », combine « tropical » et « pixel ». Un mélange de chaleur tropical et de petits sons variés.
= Ils en parlent =
Réalisé par General Electriks, son nouvel album, « Tropix », résume parfaitement la brasilian touch de la suave chanteuse pauliste : un mélange bohème de mélodies languides et de tropicalisme électro feutré. Sur scène, où elle révèle sa facette la plus rock, les guitares reprennent leurs droits sur les machines sans étouffer leur doux son psyché. (Anne Berthod, Télérama)
Cool et léger, ludique et rusé, le disque de l'été parfait est déjà arrivé.
Le premier morceau du quatrième album de Céu s'appelle « Perfume do invisível ». C'est un clin d'oeil au « Parfum de l'invisible », la bande dessinée éroticulte de Milo Manara qu'adolescent on planquait entre un Lucky Luke et un livre de maths, comme un parfait manuel d'éducation sexuelle, très vite appris par coeur. « Tropix », un album classé X?? Même pas. Céu est certes belle comme une héroïne de Manara, mais elle n'a pas besoin de faire des galipettes en minishort pour incarner la sensualité, la romance et le désir. Etre une chanteuse brésilienne lui suffit. Il y a des antécédents. De Carmen Miranda à Gal Costa en passant par Joyce, une longue lignée de chanteuses historiques. Chanteuse brésilienne, c'est une responsabilité. Mais depuis son premier album en 2005, Céu traverse cet héritage sans penser à son poids, avec la grâce d'un papillon qui change de couleurs à chaque album (un peu dub, un peu psyché, un peu variète). Pour « Tropix », elle a confié la réalisation musicale au Français Hervé Salters, alias General Elektriks. Option pop synthétique, moites à rythmes et tirlouits languides, musique de danse miniaturisée. On pourrait se creuser la tête pour analyser cette musique et l'inscrire dans l'histoire de la musique brésilienne. A quoi bon?? Pourquoi ne pas se laisser aller et prendre ce disque pour ce qu'il est?? Un trésor de chansonnettes profondément légères, de la variété à la fois simple dans ses mélodies et sophistiquée (mais néanmoins ludique) dans ses arrangements, bonne comme une glace en plein été ou un bol de chantilly mangé avec les doigts. « Tropix » est le meilleur album de Céu, le disque le plus cool du moment, et celui qu'on écoutera l'été prochain en vacances, quand tous les jours ressemblent à dimanche et qu'on n'a pas prévu de s'habiller. (St. Deschamps, Les Inrocks)
Production : New Morning
Au rang des artistes brésiliens les plus hot de l'heure, la pétillante Céu fait fureur avec sa pop tropicale dominée par sa voix craquante et ses rythmes ardents entre samba, électro-jazz et afro-beat. Une cavale de beauté et de plaisir !!!!
Ce qui vous frappe le plus chez CéU est sans aucun doute sa voix incroyable et la subtilité de sa tessiture. Pour les brésiliens, elle pourrait évoquer le multiculturalisme de Gal Costa, ou pour d'autres Lauren Hill. Ces noms permettent la comparaison mais ils se font vite oubliés, une fois que l'on entend le timbre unique de CéU. Sa reprise de « Concrete Jungle » de Bob Marley montre d'ailleurs ce qu'une grande voix peut faire avec une chanson de légende - la transcender sans même la trahir.
#1 au palmarès world du Billboard, quatre nominations aux Prix Grammy, et après avoir parcouru le monde, la brésilienne Céu présente son 4e album, « Tropix », sur Six Degrees Records. Elle nous offre douze pièces chaudes et rythmées.
Grâce à Hervé Salters (General Electriks) et sa maîtrise des claviers, Céu a pu, une fois de plus, se réinventer un son. Elle ne se défini pas comme une artiste purement électro ; ses goûts cosmopolites combinés à l'amour profond qu'elle porte aux musiques traditionnelles brésiliennes illuminent chacun de ses albums.
Les sons électroniques ajoutent au foisonnement naturel du style unique de Céu. Avec le batteur brésilien Pupillo (Naçao Zumbi), Céu a continué à transcender les genres en incorporant beats et textures électros à sa palette sonore qui dépasse la world et la musique brésilienne. Elle a su se renouveler avec Tropix encore une fois en offrant un album où le rythme prend toute sa place. Le titre « Tropix », combine « tropical » et « pixel ». Un mélange de chaleur tropical et de petits sons variés.
= Ils en parlent =
Réalisé par General Electriks, son nouvel album, « Tropix », résume parfaitement la brasilian touch de la suave chanteuse pauliste : un mélange bohème de mélodies languides et de tropicalisme électro feutré. Sur scène, où elle révèle sa facette la plus rock, les guitares reprennent leurs droits sur les machines sans étouffer leur doux son psyché. (Anne Berthod, Télérama)
Cool et léger, ludique et rusé, le disque de l'été parfait est déjà arrivé.
Le premier morceau du quatrième album de Céu s'appelle « Perfume do invisível ». C'est un clin d'oeil au « Parfum de l'invisible », la bande dessinée éroticulte de Milo Manara qu'adolescent on planquait entre un Lucky Luke et un livre de maths, comme un parfait manuel d'éducation sexuelle, très vite appris par coeur. « Tropix », un album classé X?? Même pas. Céu est certes belle comme une héroïne de Manara, mais elle n'a pas besoin de faire des galipettes en minishort pour incarner la sensualité, la romance et le désir. Etre une chanteuse brésilienne lui suffit. Il y a des antécédents. De Carmen Miranda à Gal Costa en passant par Joyce, une longue lignée de chanteuses historiques. Chanteuse brésilienne, c'est une responsabilité. Mais depuis son premier album en 2005, Céu traverse cet héritage sans penser à son poids, avec la grâce d'un papillon qui change de couleurs à chaque album (un peu dub, un peu psyché, un peu variète). Pour « Tropix », elle a confié la réalisation musicale au Français Hervé Salters, alias General Elektriks. Option pop synthétique, moites à rythmes et tirlouits languides, musique de danse miniaturisée. On pourrait se creuser la tête pour analyser cette musique et l'inscrire dans l'histoire de la musique brésilienne. A quoi bon?? Pourquoi ne pas se laisser aller et prendre ce disque pour ce qu'il est?? Un trésor de chansonnettes profondément légères, de la variété à la fois simple dans ses mélodies et sophistiquée (mais néanmoins ludique) dans ses arrangements, bonne comme une glace en plein été ou un bol de chantilly mangé avec les doigts. « Tropix » est le meilleur album de Céu, le disque le plus cool du moment, et celui qu'on écoutera l'été prochain en vacances, quand tous les jours ressemblent à dimanche et qu'on n'a pas prévu de s'habiller. (St. Deschamps, Les Inrocks)
Voix
Première partie
Los Sebosos Postizos
Un des groupes le plus importante de l'histoire de la musique brésilienne, originaire de la ville de Recife, représente une des premières fusions entre les rythmes du Nordeste du Brésil avec le rock, ska, et les principales musiques urbaines. Leur répertoire ? Les perles de Jorge Ben jor...On a hâte!!!
Tout a commencé en 2002 comme une fête, durant les mythiques « Nuit de Ben », où les membres du groupe Brésilien légendaire Nação Zumbi, Jorge du Peixe (chant), Lúcio Maia (guitares), Dengue (basse) et Pupillo (batterie et percussions), révisaient chaque soir dans les clubs de Recife sous le nom de code anonyme de : Los Sebosos Postizos à leur sauce, les classiques et les perles rares du grand compositeur et chanteur Jorge Ben Jor.
Considérés comme les plus importants musiciens brésiliens de leur génération, le groupe enregistrera finalement ce répertoire en 2012, produit para Mario Cadalto Jr (Manu Chao, Tone Loc, Beastie Boys, Jack Johnson, Seu Jorge).
L'un des grands mérites du groupe est de mettre en évidence la phase initiale de la trajectoire de Ben Jor, riche en découvertes et en inventions, transformée par de nouveaux arrangements musicaux en dub, ska, samba-rock, reggae et des dizaines d'autres ingrédients, parfois plus mélancoliques, parfois plus dramatiques que les originaux, toujours différents, mais extrêmement respectueux de l'esprit originel de l'oeuvre d'un des plus grand artistes de son époque.
Production : New Morning
Un des groupes le plus importante de l'histoire de la musique brésilienne, originaire de la ville de Recife, représente une des premières fusions entre les rythmes du Nordeste du Brésil avec le rock, ska, et les principales musiques urbaines. Leur répertoire ? Les perles de Jorge Ben jor...On a hâte!!!
Tout a commencé en 2002 comme une fête, durant les mythiques « Nuit de Ben », où les membres du groupe Brésilien légendaire Nação Zumbi, Jorge du Peixe (chant), Lúcio Maia (guitares), Dengue (basse) et Pupillo (batterie et percussions), révisaient chaque soir dans les clubs de Recife sous le nom de code anonyme de : Los Sebosos Postizos à leur sauce, les classiques et les perles rares du grand compositeur et chanteur Jorge Ben Jor.
Considérés comme les plus importants musiciens brésiliens de leur génération, le groupe enregistrera finalement ce répertoire en 2012, produit para Mario Cadalto Jr (Manu Chao, Tone Loc, Beastie Boys, Jack Johnson, Seu Jorge).
L'un des grands mérites du groupe est de mettre en évidence la phase initiale de la trajectoire de Ben Jor, riche en découvertes et en inventions, transformée par de nouveaux arrangements musicaux en dub, ska, samba-rock, reggae et des dizaines d'autres ingrédients, parfois plus mélancoliques, parfois plus dramatiques que les originaux, toujours différents, mais extrêmement respectueux de l'esprit originel de l'oeuvre d'un des plus grand artistes de son époque.