Dimanche 27/11/2011
Voix
Natty Jean & Danakil Band
Pendant de nombreuses années, Natty Jean sillonna la scène hip hop dakaroise où il participa à des compilations sous l'étendard de divers crews.
D'abord lancé sur les traces de ses aînés (PBS, Pee Froiss, Daraa J) comme lui issus des quartiers de la ville, les Sicaps, il s'ouvra, de plus en plus, à de nouveaux horizons musicaux, et commença à mêler au rap les influences africaines, jamaïcaines et américaines.
C'est en 2007 qu'il décide de prendre du recul sur son pays et sur son art en se rendant au Mali. Très vite, son style polyvalent et original est remarqué dans la capitale malienne, où la scène reggae/hip hop émergente est en effervescence. Manjul, producteur de reggae connu pour sa série d'albums « Dub to Mali » et la production des disques de Takana Zion, Bishop etc... ne s'y trompe pas en décidant d'enregistrer les titres de son opus « Santa Yalla ».
Cet album offre l'occasion à Natty Jean de démontrer l'étendue de son talent en enchaînant riddims roots, morceaux acoustiques sur fond d'instruments traditionnels, dancehall et flows cadencés sur des productions à « l'américaine ».
A travers cet album riche en contenu, en émotion et en diversité musicale, il se fait le témoin d'une génération de jeunes africains qui privilégie une approche positive et une confiance en un avenir meilleur.
La plupart des textes, chantés en wolof, anglais et français, offre un panorama de l'état de la jeunesse ouest-africaine, de ses préoccupations, de ses rêves, et de son ouverture sur le monde, loin des clichés misérabilistes trop souvent véhiculés dans les pays occidentaux. Les influences jamaïcaines, américaines et africaines se marient pour donner un style personnel revendicatif et ouvert sur le monde.
Repéré par le crew Danakil à l'occasion de l'enregistrement du disque « Echos du temps » au studio Humble Ark de Manjul en octobre 2010, Natty Jean est invité à poser sa voix sur les titres « Free » et « Regards croisés ». Il participe également aux sessions chœurs de l'album.
La collaboration se poursuit en live puisque Natty prend part à la tournée « Echos du temps » au printemps et été 2011.
Pendant de nombreuses années, Natty Jean sillonna la scène hip hop dakaroise où il participa à des compilations sous l'étendard de divers crews.
D'abord lancé sur les traces de ses aînés (PBS, Pee Froiss, Daraa J) comme lui issus des quartiers de la ville, les Sicaps, il s'ouvra, de plus en plus, à de nouveaux horizons musicaux, et commença à mêler au rap les influences africaines, jamaïcaines et américaines.
C'est en 2007 qu'il décide de prendre du recul sur son pays et sur son art en se rendant au Mali. Très vite, son style polyvalent et original est remarqué dans la capitale malienne, où la scène reggae/hip hop émergente est en effervescence. Manjul, producteur de reggae connu pour sa série d'albums « Dub to Mali » et la production des disques de Takana Zion, Bishop etc... ne s'y trompe pas en décidant d'enregistrer les titres de son opus « Santa Yalla ».
Cet album offre l'occasion à Natty Jean de démontrer l'étendue de son talent en enchaînant riddims roots, morceaux acoustiques sur fond d'instruments traditionnels, dancehall et flows cadencés sur des productions à « l'américaine ».
A travers cet album riche en contenu, en émotion et en diversité musicale, il se fait le témoin d'une génération de jeunes africains qui privilégie une approche positive et une confiance en un avenir meilleur.
La plupart des textes, chantés en wolof, anglais et français, offre un panorama de l'état de la jeunesse ouest-africaine, de ses préoccupations, de ses rêves, et de son ouverture sur le monde, loin des clichés misérabilistes trop souvent véhiculés dans les pays occidentaux. Les influences jamaïcaines, américaines et africaines se marient pour donner un style personnel revendicatif et ouvert sur le monde.
Repéré par le crew Danakil à l'occasion de l'enregistrement du disque « Echos du temps » au studio Humble Ark de Manjul en octobre 2010, Natty Jean est invité à poser sa voix sur les titres « Free » et « Regards croisés ». Il participe également aux sessions chœurs de l'album.
La collaboration se poursuit en live puisque Natty prend part à la tournée « Echos du temps » au printemps et été 2011.
Voix
Voix
Pablo Moses
Adepte du mouvement Rasta, bercé dans la pensée des militants philosophes noirs comme Steve Biko, Marcus Garvey et Stokely Carmichael, avec une vision engagée du sort de l'homme noir en général et de la Jamaïque en particulier, Pablo Moses sort son premier album – Revolutionary Dream en 1975. C'est le morceau «I man a grasshoper» qui rencontre un vrai succès. Il travaille ensuite avec Studio 1 et divers producteurs.
Grâce au disque, Pablo jouit rapidement d'un grand succès et d'une notoriété internationale, mais il cherche toujours à se dépasser. Il s'inscrit à l'Ecole Ja¬maïcaine de Musique où il acquiert une grande connaissance dans la théorie et l'arrangement, ce qu'il met en pratique dans son deuxième album « A Song », enregistré en 1980. Grand innovateur, il expérimente avec des sons jazz et rock dans l'album « Pave the Way », enregistré juste un an plus tard.
Il sort ensuite différents albums «In the Future» en 1983. Il revient en 1985 avec l'album «Tension» suivi trois ans plus tard de «Live to Love». On note égale¬ment les albums «We refuse», «Confession of a rastaman», «Mission», «In the Future dub».
Il défend les intérêts du peuple noir et prône le retour aux racines, la mère patrie Afrique. Il s'exprime sur les origines du Rastafarisme en Ethiopie et encourage ce mouvement rastafarien « Back to African Roots ».par des compositions telles que « We should be in Angola », un de ces titres majeur.
Plus de quinze ans après son dernier disque studio inédit, Pablo Moses réapparaît enfin en 2010 avec The Rebirth. Ces treize titres sont restés longtemps enfermés dans une mallette, Pablo attendant le bon moment avant de le proposer à son public. Il retrouve ici certains de ses vieux complices musiciens qui ont écrit les plus belles pages de la musique jamaïcaine. Notamment le duo Sly Dunbar & Robbie Shakespeare qui a joué, selon les spécialistes, sur plus de 50 000 morceaux ! Autre légende vivante du reggae au générique, l'incontournable saxophoniste Dean Fraser, indispensable à toute section de cuivres qui se respecte. Pour compléter cette dream team de musiciens vétérans, on citera les légen¬daires percussionnistes Skully & Sticky Thompson, les claviers Robert Lyn et Franklin ‘Bubbler' Waul ou le guitariste Dwight Pinckney. Bref, ce «all star band» a ciselé les écrins nécessaires pour faire briller la voix de Pablo Moses.
Chaque titre possède son identité propre même si la plupart des chansons développent un reggae ésotérique qui a fait la réputation du personnage. Les vieux fans ne seront aucunement surpris et les nouvelles générations ne pourront qu'admirer ce travail d'orfèvre. «So Much», «More than You Can», «Got to Make a Way» ou «Mama Yeah» rappellent l'âge d'or du roots des années 70. On sent ici un souffle et une sincérité qui forcent le respect. En tant que véritable rasta, Pablo se doit de rester le plus sincère et le plus proche possible de ses convictions. Son émotion est véritable et entière. Les messages de ses différents textes parlent à tout le monde. Il refuse en bloc les discriminations, l'oppression et la victimisation de tous les pauvres à travers le monde.
Si la musique jamaïcaine semble actuellement à bout de souffle, Pablo Moses démontre une nouvelle fois que les ar¬tistes roots sont immortels et qu'il ne faut jamais les enterrer trop vite !
Adepte du mouvement Rasta, bercé dans la pensée des militants philosophes noirs comme Steve Biko, Marcus Garvey et Stokely Carmichael, avec une vision engagée du sort de l'homme noir en général et de la Jamaïque en particulier, Pablo Moses sort son premier album – Revolutionary Dream en 1975. C'est le morceau «I man a grasshoper» qui rencontre un vrai succès. Il travaille ensuite avec Studio 1 et divers producteurs.
Grâce au disque, Pablo jouit rapidement d'un grand succès et d'une notoriété internationale, mais il cherche toujours à se dépasser. Il s'inscrit à l'Ecole Ja¬maïcaine de Musique où il acquiert une grande connaissance dans la théorie et l'arrangement, ce qu'il met en pratique dans son deuxième album « A Song », enregistré en 1980. Grand innovateur, il expérimente avec des sons jazz et rock dans l'album « Pave the Way », enregistré juste un an plus tard.
Il sort ensuite différents albums «In the Future» en 1983. Il revient en 1985 avec l'album «Tension» suivi trois ans plus tard de «Live to Love». On note égale¬ment les albums «We refuse», «Confession of a rastaman», «Mission», «In the Future dub».
Il défend les intérêts du peuple noir et prône le retour aux racines, la mère patrie Afrique. Il s'exprime sur les origines du Rastafarisme en Ethiopie et encourage ce mouvement rastafarien « Back to African Roots ».par des compositions telles que « We should be in Angola », un de ces titres majeur.
Plus de quinze ans après son dernier disque studio inédit, Pablo Moses réapparaît enfin en 2010 avec The Rebirth. Ces treize titres sont restés longtemps enfermés dans une mallette, Pablo attendant le bon moment avant de le proposer à son public. Il retrouve ici certains de ses vieux complices musiciens qui ont écrit les plus belles pages de la musique jamaïcaine. Notamment le duo Sly Dunbar & Robbie Shakespeare qui a joué, selon les spécialistes, sur plus de 50 000 morceaux ! Autre légende vivante du reggae au générique, l'incontournable saxophoniste Dean Fraser, indispensable à toute section de cuivres qui se respecte. Pour compléter cette dream team de musiciens vétérans, on citera les légen¬daires percussionnistes Skully & Sticky Thompson, les claviers Robert Lyn et Franklin ‘Bubbler' Waul ou le guitariste Dwight Pinckney. Bref, ce «all star band» a ciselé les écrins nécessaires pour faire briller la voix de Pablo Moses.
Chaque titre possède son identité propre même si la plupart des chansons développent un reggae ésotérique qui a fait la réputation du personnage. Les vieux fans ne seront aucunement surpris et les nouvelles générations ne pourront qu'admirer ce travail d'orfèvre. «So Much», «More than You Can», «Got to Make a Way» ou «Mama Yeah» rappellent l'âge d'or du roots des années 70. On sent ici un souffle et une sincérité qui forcent le respect. En tant que véritable rasta, Pablo se doit de rester le plus sincère et le plus proche possible de ses convictions. Son émotion est véritable et entière. Les messages de ses différents textes parlent à tout le monde. Il refuse en bloc les discriminations, l'oppression et la victimisation de tous les pauvres à travers le monde.
Si la musique jamaïcaine semble actuellement à bout de souffle, Pablo Moses démontre une nouvelle fois que les ar¬tistes roots sont immortels et qu'il ne faut jamais les enterrer trop vite !
Voix