Jeudi 08/12/2011
Guitare
Teofilo Chantre
Compositeur capverdien reconnu, notamment pour ses chansons millésimées chantées par Cesaria Evora, l'auteur s'est imposé depuis une quinzaine d'années comme un des artisans essentiels du succès de la musique capverdienne à travers le monde.
On a souvent pu lire, à propos de Teofilo Chantre, qu'il était "apparu dans l'ombre de Cesaria Evora" avant de s'imposer avec ses propres disques. L'expression mérite d'être corrigée. Car, s'agissantd'un art aussi lumineux que celui de la grande dame du Cap-Vert, on a du mal à imaginer qu'il puisse répandre autre chose que de la lumière.
Depuis 1993, six albums sous son nom lui on valu une notoriété grandissante. C'est qu'il y a un "style" Teofilo, que la seule "authenticité" capverdienne ne suffit pas à résumer. Teofilo Chantre, en effet, vit en France depuis plus de vingt-cinq ans et la diversité de ses goûts musicaux - de la Bossa Nova aux boléros classiques des Caraïbes hispanophones - lui ont forgé une écoute et un cœur ouverts aux plus vastes horizons. Toutes ses influences ont merveilleusement décanté dans une écriture où l'évidence mélodique (ses refrains paraissent souvent immédiatement familiers) ne le cède en rien à une très grande sophistication harmonique : soudain, telle manipulation, tel passage dans une tonalité éloignée, créent d'heureuses surprises. Et si la "sodade" - cette mélancolie insulaire propre au Cap-Vert - baigne la plupart de ses compositions, le swing élégant de ses coladeras rappelle que la danse reste l'un des meilleurs antidotes au vague-à -l'âme.
Compositeur capverdien reconnu, notamment pour ses chansons millésimées chantées par Cesaria Evora, l'auteur s'est imposé depuis une quinzaine d'années comme un des artisans essentiels du succès de la musique capverdienne à travers le monde.
On a souvent pu lire, à propos de Teofilo Chantre, qu'il était "apparu dans l'ombre de Cesaria Evora" avant de s'imposer avec ses propres disques. L'expression mérite d'être corrigée. Car, s'agissantd'un art aussi lumineux que celui de la grande dame du Cap-Vert, on a du mal à imaginer qu'il puisse répandre autre chose que de la lumière.
Depuis 1993, six albums sous son nom lui on valu une notoriété grandissante. C'est qu'il y a un "style" Teofilo, que la seule "authenticité" capverdienne ne suffit pas à résumer. Teofilo Chantre, en effet, vit en France depuis plus de vingt-cinq ans et la diversité de ses goûts musicaux - de la Bossa Nova aux boléros classiques des Caraïbes hispanophones - lui ont forgé une écoute et un cœur ouverts aux plus vastes horizons. Toutes ses influences ont merveilleusement décanté dans une écriture où l'évidence mélodique (ses refrains paraissent souvent immédiatement familiers) ne le cède en rien à une très grande sophistication harmonique : soudain, telle manipulation, tel passage dans une tonalité éloignée, créent d'heureuses surprises. Et si la "sodade" - cette mélancolie insulaire propre au Cap-Vert - baigne la plupart de ses compositions, le swing élégant de ses coladeras rappelle que la danse reste l'un des meilleurs antidotes au vague-à -l'âme.
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