Ce n'est qu'au seuil des années 2000 qu'Omar a été intronisé « Prince de la soul anglaise ». Le fils du jamaïcain Byron Lee est pourtant loin d'être un débutant dans le monde de la musique. Il s'est distingué en tant que percussionniste dans les années 1980, avant de connaître le succès et d'imposer le respect de ses pairs en 1990 dès son premier album, « There's Nothing Like This », dont le titre éponyme est devenu un tube. Mais peu enclin à rentrer dans le jeu médiatique, le précurseur de la Néo Soul anglaise a préféré laisser ses successeurs rafler la mise, ce qui n'empêche pas Erykah Badu, Maxwell, Jill Scott, D'Angelo ou encore son idole Stevie Wonder en personne, de saluer aujourd'hui son talent.

Chez nos voisins anglais, ce chanteur à la voix d'or est l'une des références en matière de nu soul, et ce depuis la décennie 90 !
Preuve de son succès : sa discographie compte déjà 5 albums tous salués par la critique musicale.
Le dernier en date s'intitule tout simplement « Sing (If You Want It) », une façon de montrer qu'il entend laisser une large place aux textes et aux voix de ce nouvel album. La liste des invités est d'ailleurs impressionnante tels que avec Stevie Wonder, Angie Stone, Common, Rodney P, Ashman, Estelle et JC Bentley.

Figure emblématique de la mouvance Soul urbaine britannique, Omar réapparaît enfin avec un nouvel album, reflet de son univers unique, hybride de soul, hip-hop, jazz et de sons urbains pluridimensionnels de la palpitante scène londonienne. Le single « There's Nothing Like This » fut en son temps l'un des hymnes de l'ère acid jazz et l'album éponyme reste un classique de la soul britannique. En 1990, Omar fut repéré et signé par Gilles Peterson, DJ incontournable et visionnaire sur son label Talkin' Loud. « There's Nothing Like This », dont le single a hanté le Top 20, a rencontré un succès autant critique que commercial ; il l'a propulsé à l'avant-garde de la scène soul et de celle balbutiante de l'acid jazz.

Production : New Morning