Jeudi 17/10/2013
Fender Rhodes, Piano
Contrebasse
Batterie, Percussions
Trompette
Harold López-Nussa
Fidèle à la grande école du piano cubain, Harold López-Nussa déploie sur l'étendue des notes noires et ivoires un jeu d'une étonnante maturité. À tout juste trente ans, le virtuose affiche déjà une solide discographie sous son nom et affirme définitivement son talent dans la cour des plus grands. Pour preuve, ce nouvel album intitulé « New Day », un jazz cubain qui sonne tel un éternel recommencement, sans jamais oublier les fondements de son originalité.
Un père batteur qui l'a biberonné depuis tout petit d'Herbie Hancock, un oncle pianiste avec lequel il a partagé plus d'une fois la scène... chez Harold López-Nussa, né en 1983 à La Havane, la musique est une histoire de famille. Après de sérieuses études classiques, au conservatoire Amadeo Roldan puis à l'Instituto Superior de Arte, et quelques concours enlevés haut le poignet, le pianiste fait ses classes dans les grands orchestres, derrière les chanteuses, tout en développant son propre univers, marqué par les monuments du jazz et de la musique classique mais aussi les musiques traditionnelles et populaires de son île. À vingt-trois ans, ce pur produit de l'école cubaine enregistre un ambitieux premier album solo, suite à sa prestation au Festival de Jazz de Montreux en 2005 après y avoir été Lauréat de la « Solo Piano Competition ». Sur « Sobre el Atelier », Harold López-Nussa révèle un talent à multiples facettes, faisant autant siennes les mélodies ludiques d'Ernesto Lecuona, le tutélaire compositeur cubain, que les pièces oniriques de Wayne Shorter, le saxophoniste hors pair du jazz. Dès lors, tout s'enchaîne, le jeune virtuose se produit en Europe, puis accompagne à partir de 2008 la divine Omara Portuondo sur les scènes du monde entier, tout en prenant soin de développer son propre trio, avec le contrebassiste Felipe Cabrera et son jeune frère Ruy Adrian López-Nussa aux baguettes.
C'est d'ailleurs dans ce format qu'Harold López-Nussa enregistre pour le label World Village en mars 2009 « Herencia » (texto : « Héritage »), où vélocité rime avec subtilité. « Tout Cubain se doit de connaître la rumba, une musique dont j'ai tâté au piano. », explique-t-il à l'époque. Il s'y affirme surtout en compositeur résolument jazz mais indubitablement fécondé par les musiques cubaines, tout en ne manquant pas d'inviter Omara Portuondo sur le poignant « Es mas, te perdono », une des rares reprises avec la détonante version de « Tears in Heaven » d'Eric Clapton. Pas de doute, le jeune homme a des maîtres en de multiples esthétiques – Keith Jarrett, Arthur Rubinstein, Claudio Arrau, Chucho Valdés, Frank Emilio Flynn,...– mais un esprit en tous points singulier.
Fidèle à la grande école du piano cubain, Harold López-Nussa déploie sur l'étendue des notes noires et ivoires un jeu d'une étonnante maturité. À tout juste trente ans, le virtuose affiche déjà une solide discographie sous son nom et affirme définitivement son talent dans la cour des plus grands. Pour preuve, ce nouvel album intitulé « New Day », un jazz cubain qui sonne tel un éternel recommencement, sans jamais oublier les fondements de son originalité.
Un père batteur qui l'a biberonné depuis tout petit d'Herbie Hancock, un oncle pianiste avec lequel il a partagé plus d'une fois la scène... chez Harold López-Nussa, né en 1983 à La Havane, la musique est une histoire de famille. Après de sérieuses études classiques, au conservatoire Amadeo Roldan puis à l'Instituto Superior de Arte, et quelques concours enlevés haut le poignet, le pianiste fait ses classes dans les grands orchestres, derrière les chanteuses, tout en développant son propre univers, marqué par les monuments du jazz et de la musique classique mais aussi les musiques traditionnelles et populaires de son île. À vingt-trois ans, ce pur produit de l'école cubaine enregistre un ambitieux premier album solo, suite à sa prestation au Festival de Jazz de Montreux en 2005 après y avoir été Lauréat de la « Solo Piano Competition ». Sur « Sobre el Atelier », Harold López-Nussa révèle un talent à multiples facettes, faisant autant siennes les mélodies ludiques d'Ernesto Lecuona, le tutélaire compositeur cubain, que les pièces oniriques de Wayne Shorter, le saxophoniste hors pair du jazz. Dès lors, tout s'enchaîne, le jeune virtuose se produit en Europe, puis accompagne à partir de 2008 la divine Omara Portuondo sur les scènes du monde entier, tout en prenant soin de développer son propre trio, avec le contrebassiste Felipe Cabrera et son jeune frère Ruy Adrian López-Nussa aux baguettes.
C'est d'ailleurs dans ce format qu'Harold López-Nussa enregistre pour le label World Village en mars 2009 « Herencia » (texto : « Héritage »), où vélocité rime avec subtilité. « Tout Cubain se doit de connaître la rumba, une musique dont j'ai tâté au piano. », explique-t-il à l'époque. Il s'y affirme surtout en compositeur résolument jazz mais indubitablement fécondé par les musiques cubaines, tout en ne manquant pas d'inviter Omara Portuondo sur le poignant « Es mas, te perdono », une des rares reprises avec la détonante version de « Tears in Heaven » d'Eric Clapton. Pas de doute, le jeune homme a des maîtres en de multiples esthétiques – Keith Jarrett, Arthur Rubinstein, Claudio Arrau, Chucho Valdés, Frank Emilio Flynn,...– mais un esprit en tous points singulier.
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