Mercredi 23/11/2016
Guitare, Voix
Harmonica
Percussions
Kora
Boubacar Traoré
Boubacar Traoré porte en lui toutes les beautés du blues africain. Aucune autre voix ne mêle avec une authenticité aussi émouvante les limons du fleuve Niger à ceux du Mississipi. Son jeu de guitare autodidacte, unique, inimitable, doit beaucoup à la kora dont il s'est inspiré. Mais on y trouve des couleurs et un phrasé qui rappellent ceux des grands bluesmen noirs américains du sud profond : Robert Johnson, Muddy Waters... Et il y aura aussi « le grand Ballaké Sissoko, coproducteur de l'album, dont la kora magique emmène ces chansons terriennes et patinées vers les nuages, la lumière et encore plus de fluidité. Les instruments acoustiques roots de roots (percussions, n'goni, violon monocorde) comme des brindilles sèches pour nourrir le feu doux de Boubacar Traoré. »
L'album « Mbalimaou » – enregistré à Bamako au studio Bogolan-, que présente aujourd'hui Boubacar Traoré, est un nouveau jalon dans le parcours d'un artiste rare et secret. Respecté de tous, il demeure l'un des derniers grands musiciens à avoir fait ses débuts dans le Mali de l'indépendance. Sa voix bluesy, au timbre si particulier, empreinte d'émotion, son style de guitare unique, la poésie qui baigne ses chansons s'est affinée au fil des ans. A plus de 70 ans, Boubacar Traoré a su entretenir et enrichir tout ce qui caractérise son style et son univers musical, une grande élégance, une belle simplicité, une sérénité, un dépouillement que l'on ne trouve que chez les grands artistes.
Sincère toujours, poignante parfois, subtile et apaisée la musique de « Mbalimaou » dégage un swing discret, une poésie, une fluidité qui sont la marque de celui que les Maliens surnomment affectueusement Kar Kar.
= Ils en parlent =
Le bluesman Boubacar Traoré, plus connu sous le surnom de « Kar Kar », fut le premier à jouer une musique d'inspiration mandingue avec une guitare électrique. Le chanteur, né en 1942 à Kayes, est père de 8 enfants et grand-père de 14 petits enfants. Dans les années 60 il était une star au Mali. Oublié pendant 30 ans et passé pour mort, il renaissait de ses cendres à la fin des années 80. Aujourd'hui, il vit à Bamako près du Niger.
Son style de guitare unique et sa voix chaude et poignante servent une chanson dépouillée, sincère et empreinte de sagesse.
A plus de 70 ans, le grand Boubacar Traoré est un artiste contemporain, témoin de son temps et ouvert sur le monde. (FIP)
Pionnier de la musique mandingue moderne, le bluesman malien chante ses années d'ombre et de lumière, d'une voix chaude et avec une guitare rugueuse. Sur le disque « Mbalimaou », l'harmonica de Vincent Hucher vient exalter son swing dépouillé, véritable baume pour l'âme. Emouvant de simplicité, le chanteur est aussi capable de transformer sa belle sérénité en un véritable feu de joie, qui embrase immanquablement le public. (Anne Berthod, Télérama)
Boubacar Traoré porte en lui toutes les beautés du blues africain. Aucune autre voix ne mêle avec une authenticité aussi émouvante les limons du fleuve Niger à ceux du Mississipi. Son jeu de guitare autodidacte, unique, inimitable, doit beaucoup à la kora dont il s'est inspiré. Mais on y trouve des couleurs et un phrasé qui rappellent ceux des grands bluesmen noirs américains du sud profond : Robert Johnson, Muddy Waters... Et il y aura aussi « le grand Ballaké Sissoko, coproducteur de l'album, dont la kora magique emmène ces chansons terriennes et patinées vers les nuages, la lumière et encore plus de fluidité. Les instruments acoustiques roots de roots (percussions, n'goni, violon monocorde) comme des brindilles sèches pour nourrir le feu doux de Boubacar Traoré. »
L'album « Mbalimaou » – enregistré à Bamako au studio Bogolan-, que présente aujourd'hui Boubacar Traoré, est un nouveau jalon dans le parcours d'un artiste rare et secret. Respecté de tous, il demeure l'un des derniers grands musiciens à avoir fait ses débuts dans le Mali de l'indépendance. Sa voix bluesy, au timbre si particulier, empreinte d'émotion, son style de guitare unique, la poésie qui baigne ses chansons s'est affinée au fil des ans. A plus de 70 ans, Boubacar Traoré a su entretenir et enrichir tout ce qui caractérise son style et son univers musical, une grande élégance, une belle simplicité, une sérénité, un dépouillement que l'on ne trouve que chez les grands artistes.
Sincère toujours, poignante parfois, subtile et apaisée la musique de « Mbalimaou » dégage un swing discret, une poésie, une fluidité qui sont la marque de celui que les Maliens surnomment affectueusement Kar Kar.
= Ils en parlent =
Le bluesman Boubacar Traoré, plus connu sous le surnom de « Kar Kar », fut le premier à jouer une musique d'inspiration mandingue avec une guitare électrique. Le chanteur, né en 1942 à Kayes, est père de 8 enfants et grand-père de 14 petits enfants. Dans les années 60 il était une star au Mali. Oublié pendant 30 ans et passé pour mort, il renaissait de ses cendres à la fin des années 80. Aujourd'hui, il vit à Bamako près du Niger.
Son style de guitare unique et sa voix chaude et poignante servent une chanson dépouillée, sincère et empreinte de sagesse.
A plus de 70 ans, le grand Boubacar Traoré est un artiste contemporain, témoin de son temps et ouvert sur le monde. (FIP)
Pionnier de la musique mandingue moderne, le bluesman malien chante ses années d'ombre et de lumière, d'une voix chaude et avec une guitare rugueuse. Sur le disque « Mbalimaou », l'harmonica de Vincent Hucher vient exalter son swing dépouillé, véritable baume pour l'âme. Emouvant de simplicité, le chanteur est aussi capable de transformer sa belle sérénité en un véritable feu de joie, qui embrase immanquablement le public. (Anne Berthod, Télérama)
Guitare, Voix
Harmonica
Percussions
Kora