Lundi 10/07/2017
Direction, Flute, Saxophone alto
The Sun Râ Arkestra
Prophète cosmique du jazz, Sun Ra aurait 100 ans aujourd'hui. Son plus fidèle acolyte a repris en main son orchestre inouï : Space Is The Place !
22 ans après le décès de SUN RA, Marshall Allen, tient toujours bien haut la flamme d'un jazz dit psychédélique (certains disent même cosmique) emmenant The Arkestra et ses musiciens vers des territoires musicaux encore inexplorés.
A 91 ans passés, Allen drive l'ARKESTRA avec la même ferveur et la même vigueur que SUN Ra lui-même, accompagné par de nombreux membres du groupe original, l'orchestre n'a rien perdu de sa folie ni de sa brillance au contraire !
Sun Ra, tout le monde en est gaga : du manitou du hip-hop instrumental Flying Lotus à la nouvelle génération du jazz dévergondé menée par Thomas de Pourquery en passant par les rockeurs bruiteurs de Sonic Youth. Plus de vingt ans après sa disparition, l'aura du démiurge américain n'a pas décliné d'un poil. Pionnier de la musique électronique, compositeur à 360° (du swing au free jazz, du blues au psychédélisme), fascinant meneur de bande, poète afro-futuriste, créateur ultra-prolifique (plus de 100 albums, de 1000 compositions), Sun Ra s'impose comme l'obscur objet de désir de l'histoire de la musique du XX e siècle. Fondé au début des années 50, son Arkestra fait figure de big band barré, de famille festive, de secte bien secouée, d'entreprise éternelle. Et pour cause : il a survécu à la mort de son fondateur en 1993.
Aujourd'hui dirigé par Marshall Allen, l'orchestre n'a rien perdu de sa folie élégante. Il faut dire qu'il est entre de bonnes mains puisque ce saxophoniste nonagénaire fut l'un des plus proches complices de Sun Ra. Débarqué dans son entourage en 1957, ce natif du Kentucky n'a par la suite jamais quitté l'Arkestra, un orchestre qu'il décrit comme sa « maison ». Et pourtant Marshall Allen a eu une vie en dehors de Sun Ra. Complice de James Moody après-Guerre ou de Paul Bley dans les années 60, l'altiste a pu constater sa popularité auprès de ses fils spirituels du XXI e siècle. Car beaucoup l'ont invité à se joindre à eux : le trio électrisant Medeski Martin & Wood sur « The Dropper » (2000), le pionnier de la techno Carl Craig (en 2003 sur un projet de Francisco Mora Catlett), le pianiste Matthew Shipp (en 2010 sur « Night Logic ») ou encore le nouveau manitou de l'électro Caribou (dans son album live de 2010 « Caribou Vibration Ensemble »). Et c'est le label de dance et d'afrobeat Strut qui célèbre le centenaire de l'une des figures les plus fascinantes de la culture noire américaine et de l'un des orchestres majeurs de l'histoire du jazz moderne avec la superbe compilation discographique sélectionnée par Marshall Allen,« In The Orbit Of Ra».
« L'humanité est sur la bonne voie, mais dans la mauvaise direction » avait pour habitude de dire Sun Ra. Avec Marshall Allen à sa tête, l'Arkestra nous retourne toujours le cerveau, c'est un premier pas.
= Ils en parlent =
Quoi, le dieu Soleil du jazz déglingué comme un navire oublié dans l'espace serait de retour ? Sun Ra aurait 100 ans cette année. Il est mort en 1993, et sa musique survit d'abord grâce au succès du disque que Thomas de Pourquery lui a consacré cette année ; ensuite parce qu'un membre inoxydable du Sun Ra Arkestra, le saxophoniste Marshall Allen (90 ans), le reconstitue. Il y aura des fanatiques de l'inoubliable pour aller entendre de quoi il retourne. (M.Contat, Télérama)
Production : New Morning
Prophète cosmique du jazz, Sun Ra aurait 100 ans aujourd'hui. Son plus fidèle acolyte a repris en main son orchestre inouï : Space Is The Place !
22 ans après le décès de SUN RA, Marshall Allen, tient toujours bien haut la flamme d'un jazz dit psychédélique (certains disent même cosmique) emmenant The Arkestra et ses musiciens vers des territoires musicaux encore inexplorés.
A 91 ans passés, Allen drive l'ARKESTRA avec la même ferveur et la même vigueur que SUN Ra lui-même, accompagné par de nombreux membres du groupe original, l'orchestre n'a rien perdu de sa folie ni de sa brillance au contraire !
Sun Ra, tout le monde en est gaga : du manitou du hip-hop instrumental Flying Lotus à la nouvelle génération du jazz dévergondé menée par Thomas de Pourquery en passant par les rockeurs bruiteurs de Sonic Youth. Plus de vingt ans après sa disparition, l'aura du démiurge américain n'a pas décliné d'un poil. Pionnier de la musique électronique, compositeur à 360° (du swing au free jazz, du blues au psychédélisme), fascinant meneur de bande, poète afro-futuriste, créateur ultra-prolifique (plus de 100 albums, de 1000 compositions), Sun Ra s'impose comme l'obscur objet de désir de l'histoire de la musique du XX e siècle. Fondé au début des années 50, son Arkestra fait figure de big band barré, de famille festive, de secte bien secouée, d'entreprise éternelle. Et pour cause : il a survécu à la mort de son fondateur en 1993.
Aujourd'hui dirigé par Marshall Allen, l'orchestre n'a rien perdu de sa folie élégante. Il faut dire qu'il est entre de bonnes mains puisque ce saxophoniste nonagénaire fut l'un des plus proches complices de Sun Ra. Débarqué dans son entourage en 1957, ce natif du Kentucky n'a par la suite jamais quitté l'Arkestra, un orchestre qu'il décrit comme sa « maison ». Et pourtant Marshall Allen a eu une vie en dehors de Sun Ra. Complice de James Moody après-Guerre ou de Paul Bley dans les années 60, l'altiste a pu constater sa popularité auprès de ses fils spirituels du XXI e siècle. Car beaucoup l'ont invité à se joindre à eux : le trio électrisant Medeski Martin & Wood sur « The Dropper » (2000), le pionnier de la techno Carl Craig (en 2003 sur un projet de Francisco Mora Catlett), le pianiste Matthew Shipp (en 2010 sur « Night Logic ») ou encore le nouveau manitou de l'électro Caribou (dans son album live de 2010 « Caribou Vibration Ensemble »). Et c'est le label de dance et d'afrobeat Strut qui célèbre le centenaire de l'une des figures les plus fascinantes de la culture noire américaine et de l'un des orchestres majeurs de l'histoire du jazz moderne avec la superbe compilation discographique sélectionnée par Marshall Allen,« In The Orbit Of Ra».
« L'humanité est sur la bonne voie, mais dans la mauvaise direction » avait pour habitude de dire Sun Ra. Avec Marshall Allen à sa tête, l'Arkestra nous retourne toujours le cerveau, c'est un premier pas.
= Ils en parlent =
Quoi, le dieu Soleil du jazz déglingué comme un navire oublié dans l'espace serait de retour ? Sun Ra aurait 100 ans cette année. Il est mort en 1993, et sa musique survit d'abord grâce au succès du disque que Thomas de Pourquery lui a consacré cette année ; ensuite parce qu'un membre inoxydable du Sun Ra Arkestra, le saxophoniste Marshall Allen (90 ans), le reconstitue. Il y aura des fanatiques de l'inoubliable pour aller entendre de quoi il retourne. (M.Contat, Télérama)
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