Lundi 20/11/2017
Trompette
Piano
Basse
Saxophone
Batterie
Dave Douglas & Carla Bley
Après une première collaboration autour de l'univers du clarinettiste Jimmy Giuffre, le trompettiste Dave Douglas et le saxophoniste Chet Doxas réactivent leur Riverside Quartet et font appel à deux légendes, le bassiste Steve Swallow et la pianiste Carla Bley.
De cette dernière, il est largement question tout au long de « The New National Anthem » paru cet été sur Greenleaf Music, le prolifique label de Dave Douglas. Quelques reprises de l'immense répertoire de la pianiste américaine mais aussi de nouvelles compositions inspirées de son univers musical. Séduite par les enregistrements du quartet qui, dit-elle, « lui a rappelé comment Ornette Coleman et Don Cherry jouaient ensemble », elle propose alors au groupe de se joindre à lui pour quelques dates. Résultat, un quintet multi-générationnel de grande classe et l'occasion de découvrir les jeunes frangins canadiens Chet et Jim Doxas, respectivement au saxophone et à la batterie.
= Carla Bley =
De tous les personnages hauts en couleur qui peuplent le roman du jazz, Carla Bley est l'un des plus délicieusement fantaisistes. Cette beauté suédoise (née en 1938), musicienne accomplie, compositrice, chef d'orchestre, arrangeuse, pianiste, mène depuis les années 1960 une oeuvre singulière, jamais dépourvue d'humour, à l'esthétique qui oscille entre majesté et comédie. Compositrice prolifique, elle est reprise et jouée par les jazzmans du monde entier.
= Dave Douglas =
Trompettiste phare de la nouvelle scène new-yorkaise, il fait partie de cette génération de musiciens ouverts sur toutes les musiques. Compositeur prolifique, leader d'une génération de musiciens new-yorkais extraordinaires, son espace de création évolue en fonction des formations qu'il emploie (trio, quartet, quintet, sextet...). Chaque projet est différent et témoigne d'une très grande richesse.
Dave Douglas a joué avec tout le monde, d'Horace Silver à John Zorn. Et si l'Américain est devenu l'un des plus brillants et originaux trompettistes de sa génération, c'est bien dans sa faculté - et son plaisir - à mélanger tous les genres (big-band et musique savante européenne, musique klezmer, ...). Une figure incontournable du jazz aujourd'hui.
= Ils en parlent =
Toujours impériale, Carla Bley nous convie à une promenade sensuelle, en revisitant quelques-unes de ses oeuvres phares. On aime passionnément. (Michel Contat, Télérama)
Carla Bley, monstre sacré du jazz
Rendons cette fois hommage à une diva, une sacrée personnalité entrée au panthéon jazzistique. Son nom, Bley. Son prénom, Carla, pianiste, compositrice, saxophoniste, claviériste, chef d'orchestre, arrangeuse américaine.
Des « Miss au Génie », Carla Bley en fait décidément partie. Les faits le démontrent amplement : tout d'abord, c'est l'une des rares femmes non chanteuses à jouir d'une grande notoriété dans le monde swinguant et enjazzé. Et elle l'a bien mérité. Elle a en effet contribué à renouveler l'écriture et l'arrangement avec une grande subtilité, une immense créativité et une bonne dose d'originalité. Si vous en doutez, écoutez au moins son opéra jazz Escalator Over the Hill. Il fallait oser. Carla l'a fait.
Aventurière intrépide, elle explore la musique américaine sous toutes les latitudes. Elle est sans cesse en quête de nouveaux horizons musicaux et sonores. Elle teste, sans jamais se lasser, de nouvelles sonorités. À elle seule, la liste de ses acolytes dit toute la diversité des genres que Carla Bley a abordés : à côté des musiciens de jazz (Roswell Rudd, Gato Barbieri, Charlie Haden, Don Cherry, Enrico Rava, Jimmy Knepper, Jimmy Lyons, Paul Motian, Howard Johnson, Sheila Jordan, Bob Stewart, Jeanne Lee, John McLaughlin, Steve Lacy, Kent Carter, Aldo Romano, Michael Mantler), on trouve Don Preston (claviers des Mothers Of Invention de Frank Zappa), Jack Bruce (bassiste de Cream), la chanteuse country Linda Ronstadt, Robert Wy tt ou Nick Mason (batteur de Pink Floyd). D'ailleurs, l'album solo de ce dernier (Fictitious Sports, 1981) est en grande partie un album de Carla Bley.
Elle varie les plaisirs et écrit des musiques de film : son arrangement de la b.o. de Huit et demi (Fellini) apparaît sur le disque de Hal Willner en hommage à Nino Rota. Mortelle randonnée (Claude Miller - 1983) porte lui aussi sa patte musicale...
Parmi ses nombreuses compositions, citons les plus remarquables : « Floater », « India Song », « Wildlife », « The Girl Who Cried Champagne », « Reactionnary Tango », « The Lord Is Listenin' To You ». À présent, après plusieurs décennies, ses compositions prennent place aux côtés de deux monstres sacrés : Gil Evans et Duke Ellington. Donc, par transitivité de l'égalité, Carla Bley est bel et bien, elle aussi, un monstre sacré du monde enjazzé. (Citizenjazz)
Production : New Morning
Après une première collaboration autour de l'univers du clarinettiste Jimmy Giuffre, le trompettiste Dave Douglas et le saxophoniste Chet Doxas réactivent leur Riverside Quartet et font appel à deux légendes, le bassiste Steve Swallow et la pianiste Carla Bley.
De cette dernière, il est largement question tout au long de « The New National Anthem » paru cet été sur Greenleaf Music, le prolifique label de Dave Douglas. Quelques reprises de l'immense répertoire de la pianiste américaine mais aussi de nouvelles compositions inspirées de son univers musical. Séduite par les enregistrements du quartet qui, dit-elle, « lui a rappelé comment Ornette Coleman et Don Cherry jouaient ensemble », elle propose alors au groupe de se joindre à lui pour quelques dates. Résultat, un quintet multi-générationnel de grande classe et l'occasion de découvrir les jeunes frangins canadiens Chet et Jim Doxas, respectivement au saxophone et à la batterie.
= Carla Bley =
De tous les personnages hauts en couleur qui peuplent le roman du jazz, Carla Bley est l'un des plus délicieusement fantaisistes. Cette beauté suédoise (née en 1938), musicienne accomplie, compositrice, chef d'orchestre, arrangeuse, pianiste, mène depuis les années 1960 une oeuvre singulière, jamais dépourvue d'humour, à l'esthétique qui oscille entre majesté et comédie. Compositrice prolifique, elle est reprise et jouée par les jazzmans du monde entier.
= Dave Douglas =
Trompettiste phare de la nouvelle scène new-yorkaise, il fait partie de cette génération de musiciens ouverts sur toutes les musiques. Compositeur prolifique, leader d'une génération de musiciens new-yorkais extraordinaires, son espace de création évolue en fonction des formations qu'il emploie (trio, quartet, quintet, sextet...). Chaque projet est différent et témoigne d'une très grande richesse.
Dave Douglas a joué avec tout le monde, d'Horace Silver à John Zorn. Et si l'Américain est devenu l'un des plus brillants et originaux trompettistes de sa génération, c'est bien dans sa faculté - et son plaisir - à mélanger tous les genres (big-band et musique savante européenne, musique klezmer, ...). Une figure incontournable du jazz aujourd'hui.
= Ils en parlent =
Toujours impériale, Carla Bley nous convie à une promenade sensuelle, en revisitant quelques-unes de ses oeuvres phares. On aime passionnément. (Michel Contat, Télérama)
Carla Bley, monstre sacré du jazz
Rendons cette fois hommage à une diva, une sacrée personnalité entrée au panthéon jazzistique. Son nom, Bley. Son prénom, Carla, pianiste, compositrice, saxophoniste, claviériste, chef d'orchestre, arrangeuse américaine.
Des « Miss au Génie », Carla Bley en fait décidément partie. Les faits le démontrent amplement : tout d'abord, c'est l'une des rares femmes non chanteuses à jouir d'une grande notoriété dans le monde swinguant et enjazzé. Et elle l'a bien mérité. Elle a en effet contribué à renouveler l'écriture et l'arrangement avec une grande subtilité, une immense créativité et une bonne dose d'originalité. Si vous en doutez, écoutez au moins son opéra jazz Escalator Over the Hill. Il fallait oser. Carla l'a fait.
Aventurière intrépide, elle explore la musique américaine sous toutes les latitudes. Elle est sans cesse en quête de nouveaux horizons musicaux et sonores. Elle teste, sans jamais se lasser, de nouvelles sonorités. À elle seule, la liste de ses acolytes dit toute la diversité des genres que Carla Bley a abordés : à côté des musiciens de jazz (Roswell Rudd, Gato Barbieri, Charlie Haden, Don Cherry, Enrico Rava, Jimmy Knepper, Jimmy Lyons, Paul Motian, Howard Johnson, Sheila Jordan, Bob Stewart, Jeanne Lee, John McLaughlin, Steve Lacy, Kent Carter, Aldo Romano, Michael Mantler), on trouve Don Preston (claviers des Mothers Of Invention de Frank Zappa), Jack Bruce (bassiste de Cream), la chanteuse country Linda Ronstadt, Robert Wy tt ou Nick Mason (batteur de Pink Floyd). D'ailleurs, l'album solo de ce dernier (Fictitious Sports, 1981) est en grande partie un album de Carla Bley.
Elle varie les plaisirs et écrit des musiques de film : son arrangement de la b.o. de Huit et demi (Fellini) apparaît sur le disque de Hal Willner en hommage à Nino Rota. Mortelle randonnée (Claude Miller - 1983) porte lui aussi sa patte musicale...
Parmi ses nombreuses compositions, citons les plus remarquables : « Floater », « India Song », « Wildlife », « The Girl Who Cried Champagne », « Reactionnary Tango », « The Lord Is Listenin' To You ». À présent, après plusieurs décennies, ses compositions prennent place aux côtés de deux monstres sacrés : Gil Evans et Duke Ellington. Donc, par transitivité de l'égalité, Carla Bley est bel et bien, elle aussi, un monstre sacré du monde enjazzé. (Citizenjazz)
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