Samedi 10/02/2018
Voix
Omar
Ce mélomane hors du commun (ayant collaboré sur son dernier album avec Stevie Wonder, Estelle, Common et Angie Stone !) au charisme exceptionnel vous fera voyager à coup sûr dans un univers où le groove réchauffe les corps et les coeurs.
Il est indéniablement l'un des maîtres et précurseurs du mouvement new-soul, et soul-prophète en son pays, l'Angleterre.
Avec ses dreadlocks rasées sur les côtés, Omar est le père de la Néo-Soul anglaise. Chanteur, compositeur, producteur, il interpréta « There's Nothing Like This » dans les années 90, puis se retira pour toujours plus de créativité et de crédibilité. Avec Stevie Wonder comme père spirituel, son fan-club va de Gilles Peterson à Erykah Badu, en passant par Angie Stone et bien d'autres.
Ce chanteur à la voix d'or est la référence incontestée de la nu soul, qu'il a introduit en Europe. Un univers unique, hybride de soul, hip-hop, jazz et de sons urbains de la palpitante scène londonienne.
Une voix d'or, suave, ensorcelante... Omar, le King of Soul... (Lylo)
Ce n'est qu'au seuil des années 2000 qu'Omar a été intronisé « Prince de la soul anglaise ». Le fils du jamaïcain Byron Lee est pourtant loin d'être un débutant dans le monde de la musique. Il s'est distingué en tant que percussionniste dans les années 1980, avant de connaître le succès et d'imposer le respect de ses pairs en 1990 dès son premier album, There's Nothing Like This, dont le titre éponyme est devenu un tube. Mais peu enclin à rentrer dans le jeu médiatique, le précurseur de la Néo Soul anglaise a préféré laisser ses successeurs rafler la mise, ce qui n'empêche pas Erykah Badu, Maxwell, Jill Scott, D'Angelo ou encore son idole Stevie Wonder en personne, de saluer aujourd'hui son talent.
Ce cher Omar Lye-Fook, qu'on appelle communément et simplement par son nom de scène Omar, sort en 2017 son second album sur la structure Freestyle Records, baptisé « Love in Beats ». Pourquoi pas, l'indépendance. Quand on réalise que Omar a démarré sa carrière d'artiste voilà 27 ans, qu'il a côtoyé les meilleurs comme les plus grands artistes soul, R&B et hip-hop de la planète (Stevie Wonder, Common, Angie Stone, les français de Hocus Pocus, Guru des Gangstarr, Lamont Dozier...), plus une décoration en tant que que membre du « Most Excellent Order of the British Empire », son statut de légende urbaine de la scène soul britannique lui suffit, tant que sa musique reste de la mousse au chocolat.
« Love in Beats », son huitième bébé, est avant tout une affaire de famille, puisqu'il est coréalisé avec son frère, le producteur Scratch Professer. Et sa recette de crème groovy fait immédiatement effet dès « Vicky's Tune » d'autant plus que Omar nous envoûte très facilement avec sa voix d'ensorceleur, en un claquement de doigt. Ajoutez à cela un couplet du rappeur TY (autre figure incontournable de la scène urbaine anglaise), plus une partie de piano improvisée par Robert Glasper, une pointe d'électro, et vous avez une entrée en matière du meilleur effet. Il n'y a pas que les auditeurs que Omar captive comme s'il usait d'incantations vaudous. Son aura continue d'attirer des stars de la musique comme on peut le constater. Et ce n'est pas fini. The Floacist (moitié du duo Floetry) vient délivrer quelques vers nutritifs sur « Feeds my Mind » et puis il y a ce duo intitulé « Gave My Heart » avec un grand ponte de la Soul Music, j'ai nommé Leon Ware (c'est lui qui a produit « I Want You » de Marvin Gaye, excusez du peu). Cette rencontre au sommet aboutit à une chanson douce et légère comme une chantilly, un délice.
Le groove irrésistible d'Omar, dont on en puise du nectar sur le « Insatiable » et le downtempo rafraîchissant « Gray Clouds », s'allie naturellement avec les beats d'inspiration hip-hop de son cadet (« Feeds My Mind », « This Way That Way »). Dans un style finement exotique qu'on lui connaît bien, « Hold Me Closer », « I Want It To Be » et « Destiny » en collaboration avec un artiste que les guadeloupéens connaissent bien : Jean Michel Rotin. Et comme si ça ne suffisait pas, Scratch Professer intègre des samples de jazz européen pour apporter le charme de l'ancien sur « Doobie Doobie Doo » et plus spécialement sur « Déjà Vu » avec Mayra Andrade, chanson francophile avec quelques paroles et mots en français dans le texte dans un décor musical qui évoque les rues pavées de Paris.
Élégant, séducteur, talentueux, suave, savoureux, classe, etc etc... tous les qualificatifs que l'on attribue à Omar depuis ses débuts se retrouvent ici sur « Love in Beats », tout ce que les amoureux de Soul/R&B aiment chez lui, son style, son groove, sa voix d'or, ses thèmes de prédilections, se retrouveront à adorer ces douze nouvelles chansons, sans avoir besoin de quitter leur zone de confort. Et pour ne rien gâcher, notre trésor national britannique a su sur cet opus réussir un lifting qui fait disparaître l'effet de l'âge. (Sagihiphop)
Production : New Morning
Ce mélomane hors du commun (ayant collaboré sur son dernier album avec Stevie Wonder, Estelle, Common et Angie Stone !) au charisme exceptionnel vous fera voyager à coup sûr dans un univers où le groove réchauffe les corps et les coeurs.
Il est indéniablement l'un des maîtres et précurseurs du mouvement new-soul, et soul-prophète en son pays, l'Angleterre.
Avec ses dreadlocks rasées sur les côtés, Omar est le père de la Néo-Soul anglaise. Chanteur, compositeur, producteur, il interpréta « There's Nothing Like This » dans les années 90, puis se retira pour toujours plus de créativité et de crédibilité. Avec Stevie Wonder comme père spirituel, son fan-club va de Gilles Peterson à Erykah Badu, en passant par Angie Stone et bien d'autres.
Ce chanteur à la voix d'or est la référence incontestée de la nu soul, qu'il a introduit en Europe. Un univers unique, hybride de soul, hip-hop, jazz et de sons urbains de la palpitante scène londonienne.
Une voix d'or, suave, ensorcelante... Omar, le King of Soul... (Lylo)
Ce n'est qu'au seuil des années 2000 qu'Omar a été intronisé « Prince de la soul anglaise ». Le fils du jamaïcain Byron Lee est pourtant loin d'être un débutant dans le monde de la musique. Il s'est distingué en tant que percussionniste dans les années 1980, avant de connaître le succès et d'imposer le respect de ses pairs en 1990 dès son premier album, There's Nothing Like This, dont le titre éponyme est devenu un tube. Mais peu enclin à rentrer dans le jeu médiatique, le précurseur de la Néo Soul anglaise a préféré laisser ses successeurs rafler la mise, ce qui n'empêche pas Erykah Badu, Maxwell, Jill Scott, D'Angelo ou encore son idole Stevie Wonder en personne, de saluer aujourd'hui son talent.
Ce cher Omar Lye-Fook, qu'on appelle communément et simplement par son nom de scène Omar, sort en 2017 son second album sur la structure Freestyle Records, baptisé « Love in Beats ». Pourquoi pas, l'indépendance. Quand on réalise que Omar a démarré sa carrière d'artiste voilà 27 ans, qu'il a côtoyé les meilleurs comme les plus grands artistes soul, R&B et hip-hop de la planète (Stevie Wonder, Common, Angie Stone, les français de Hocus Pocus, Guru des Gangstarr, Lamont Dozier...), plus une décoration en tant que que membre du « Most Excellent Order of the British Empire », son statut de légende urbaine de la scène soul britannique lui suffit, tant que sa musique reste de la mousse au chocolat.
« Love in Beats », son huitième bébé, est avant tout une affaire de famille, puisqu'il est coréalisé avec son frère, le producteur Scratch Professer. Et sa recette de crème groovy fait immédiatement effet dès « Vicky's Tune » d'autant plus que Omar nous envoûte très facilement avec sa voix d'ensorceleur, en un claquement de doigt. Ajoutez à cela un couplet du rappeur TY (autre figure incontournable de la scène urbaine anglaise), plus une partie de piano improvisée par Robert Glasper, une pointe d'électro, et vous avez une entrée en matière du meilleur effet. Il n'y a pas que les auditeurs que Omar captive comme s'il usait d'incantations vaudous. Son aura continue d'attirer des stars de la musique comme on peut le constater. Et ce n'est pas fini. The Floacist (moitié du duo Floetry) vient délivrer quelques vers nutritifs sur « Feeds my Mind » et puis il y a ce duo intitulé « Gave My Heart » avec un grand ponte de la Soul Music, j'ai nommé Leon Ware (c'est lui qui a produit « I Want You » de Marvin Gaye, excusez du peu). Cette rencontre au sommet aboutit à une chanson douce et légère comme une chantilly, un délice.
Le groove irrésistible d'Omar, dont on en puise du nectar sur le « Insatiable » et le downtempo rafraîchissant « Gray Clouds », s'allie naturellement avec les beats d'inspiration hip-hop de son cadet (« Feeds My Mind », « This Way That Way »). Dans un style finement exotique qu'on lui connaît bien, « Hold Me Closer », « I Want It To Be » et « Destiny » en collaboration avec un artiste que les guadeloupéens connaissent bien : Jean Michel Rotin. Et comme si ça ne suffisait pas, Scratch Professer intègre des samples de jazz européen pour apporter le charme de l'ancien sur « Doobie Doobie Doo » et plus spécialement sur « Déjà Vu » avec Mayra Andrade, chanson francophile avec quelques paroles et mots en français dans le texte dans un décor musical qui évoque les rues pavées de Paris.
Élégant, séducteur, talentueux, suave, savoureux, classe, etc etc... tous les qualificatifs que l'on attribue à Omar depuis ses débuts se retrouvent ici sur « Love in Beats », tout ce que les amoureux de Soul/R&B aiment chez lui, son style, son groove, sa voix d'or, ses thèmes de prédilections, se retrouveront à adorer ces douze nouvelles chansons, sans avoir besoin de quitter leur zone de confort. Et pour ne rien gâcher, notre trésor national britannique a su sur cet opus réussir un lifting qui fait disparaître l'effet de l'âge. (Sagihiphop)
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