Jeudi 29/03/2018
Voix
Pablo Moses & The Handcart Band
Le Dernier Combattant ! Il fut et reste peut-être le plus engagé des grands chanteurs jamaïcains. Pablo Moses n'a jamais cédé, ni sur ses idées, ni sur sa musique... (F. Dordor, Les Inrocks)
Le chanteur à la voix de velours est une de ces légendes vivantes qui ont vécu et fait l'âge d'or de la musique reggae jamaïcaine. Rebelle et révolutionnaire, Rasta au sens strict, il est influencé par les plus grands penseurs de la conscience noire.
Il fut et reste peut-être le plus engagé des grands chanteurs jamaïcains. Actif depuis les années 1970, Pablo Moses n'a jamais cédé, si sur les idées, ni sur sa musique que l'on pourrait qualifier de reggae de résistance.
Adepte du mouvement Rasta, bercé dans la pensée des militants philosophes noirs comme Steve Biko, Marcus Garvey et Stokely Carmichael, avec une vision engagée du sort de l'homme noir en général et de la Jamaïque en particulier, Pablo Moses sort son premier album « Revolutionary Dream » en 1975. C'est le morceau « I man a grasshoper » qui rencontre un vrai succès...
= Ils en parlent =
Auteur, entre autres albums classiques du reggae, de Pave The Way ou A Song, ce sexagénaire est l'un des derniers crooners jamaïcains dont la voix a traversé le temps sans perdre en chaleur ni en qualité. Il revient à la faveur d'une réédition de son album In The Future (1983), et un nouveau disque, produit par Harrison "Professor" Stafford (Groundation)... (F.Peguillan, Télérama)
On ne saurait manquer ces rendez-vous avec le rasta rebelle qui a été le témoin et l'acteur de l'âge d'or de la musique jamaïcaine et qui reste l'une des plus grandes légendes vivantes du reggae roots. (La Grosse Radio)
Il va doucement mais sûrement, ce vétéran du reggae dont le grain de voix, d'une nonchalante douceur, a toujours le même charme unique, immédiatement reconnaissable... (P.Labesse, Le Monde)
Pablo Moses est une force de la nature. Un roc à la carrure imposante qui semble ignorer les vicissitudes du temps. Comme si la campagne qui l'a vu naître à Plowden, petit village reculé du sud de la Jamaïque, en 1953, l'avait à jamais nourri de sa sève généreuse. Peut-être a-t-il aussi puisé là-bas, au coeur du monde paysan, la modestie, la spiritualité et l'humanisme qui caractérisent sa musique. Peut-être a-t-il tracé, depuis cette colline, le chemin rasta qu'il a emprunté et jamais lâché. Star à part du reggae, il promène sa voix unique depuis plus de quarante ans sur les scènes internationales. « The Itinuation » (Grounded Music), son nouvel album coproduit avec Harrison Stafford, l'un des piliers de Groundation, affirme cette constance à cultiver positivement les sentiers de la vie. Et marque surtout son grand retour.
Le parcours de Pablo Moses n'a pourtant rien d'un long fleuve tranquille. Après une enfance ballottée entre la Jamaïque et les Etats-Unis, il se pose définitivement à Kingston. La capitale palpite au rythme du ska et du rock steady. Le coeur de Pablo Moses, lui, vibre pour Ray Charles, Otis Redding ou Nat King Cole. Créer sa propre musique à partir du jazz et du blues, voilà qui lui parle. Dans son quartier de Vineyard Town, il s'initie à la guitare aux côtés du musicien Michael Chung qui lui présente un jour son frère, Geoffrey, futur producteur et ingénieur. Cette rencontre le mène au studio Black Ark du fantasque Lee Scratch Perry en 1975 pour y enregistrer « I man a Grasshopper » puis « We should be in Angola », deux tubes qui finissent sur « Revolutionary Dream ». Ce premier album cartonne en Jamaïque, bien que censuré par les autorités qui voient d'un mauvais oeil ce rasta prôner les bienfaits de l'herbe et exhorter es Jamaïcains à s'engager auprès des indépendantistes en Angola plutôt que de s'entretuer. Le succès de ce rêve révolutionnaire se répand comme une traînée de poudre jusqu'en Amérique et en Angleterre. Pablo Moses décolle. Après un passage à l'École Jamaïquaine de Musique où il perfectionne ses connaissances musicales, il signe « A song » (1980) puis « Pave the way » (1981) sur le label Island de Chris Blackwell, le producteur de Bob Marley. De nouveau réalisés par Geoffrey Chung, ces deux galettes, à l'instar de la première, caracolent en tête des hit-parades. Le chanteur entre définitivement dans l'arène musicale internationale et le petit cercle des grandes voix du reggae...« Harrison est comme un fils pour moi » confie Pablo Moses. « Pablo ? Un elder, un père ! » renchérit Harrison. Les deux se connaissent depuis plus de dix ans et partagent une estime réciproque. Aussi, quand le jeune Californien est invité à coproduire le légendaire Jamaïcain, il se réjouit, parie sur l'excellence et rassemble la crème des musiciens jamaïcains. Nambo Robinson et Dean Fraser aux cuivres, Robbie Lyn aux claviers, Harry T Powell au tambour, Desi Jones à la batterie, Danny Axeman Thompson à la basse, Dalton Browne à la guitare... Un écrin en or pour épouser la voix exceptionnelle de Pablo Moses dont le registre n'a sans doute jamais été aussi ample qu'ici. Cette équipe de haut vol sert une autre volonté d'Harrison Stafford : embrasser un panel de grooves variés, « faire coexister différentes saveurs ». Enregistré à Kingston au studio Mixing Lab et masterisé par le maître en la matière, l'Américain Jim Fox, « The Itinuation » traverse ainsi l'histoire du reggae, passant du style lover (« I love U ») à l'esprit nyabinghi (Thanks Jah Jah). ....pour célébrer la droiture, la tolérance et la résistance (Attitude, Open Your Minds, Mercy, Lioness). « Ma seule religion est l'amour, l'égalité des droits et la justice pour tous » souffle Pablo Moses. « The Itinuation » en est la superbe caisse de résonance. (Frédérique Briard)
Production : New Morning
Le Dernier Combattant ! Il fut et reste peut-être le plus engagé des grands chanteurs jamaïcains. Pablo Moses n'a jamais cédé, ni sur ses idées, ni sur sa musique... (F. Dordor, Les Inrocks)
Le chanteur à la voix de velours est une de ces légendes vivantes qui ont vécu et fait l'âge d'or de la musique reggae jamaïcaine. Rebelle et révolutionnaire, Rasta au sens strict, il est influencé par les plus grands penseurs de la conscience noire.
Il fut et reste peut-être le plus engagé des grands chanteurs jamaïcains. Actif depuis les années 1970, Pablo Moses n'a jamais cédé, si sur les idées, ni sur sa musique que l'on pourrait qualifier de reggae de résistance.
Adepte du mouvement Rasta, bercé dans la pensée des militants philosophes noirs comme Steve Biko, Marcus Garvey et Stokely Carmichael, avec une vision engagée du sort de l'homme noir en général et de la Jamaïque en particulier, Pablo Moses sort son premier album « Revolutionary Dream » en 1975. C'est le morceau « I man a grasshoper » qui rencontre un vrai succès...
= Ils en parlent =
Auteur, entre autres albums classiques du reggae, de Pave The Way ou A Song, ce sexagénaire est l'un des derniers crooners jamaïcains dont la voix a traversé le temps sans perdre en chaleur ni en qualité. Il revient à la faveur d'une réédition de son album In The Future (1983), et un nouveau disque, produit par Harrison "Professor" Stafford (Groundation)... (F.Peguillan, Télérama)
On ne saurait manquer ces rendez-vous avec le rasta rebelle qui a été le témoin et l'acteur de l'âge d'or de la musique jamaïcaine et qui reste l'une des plus grandes légendes vivantes du reggae roots. (La Grosse Radio)
Il va doucement mais sûrement, ce vétéran du reggae dont le grain de voix, d'une nonchalante douceur, a toujours le même charme unique, immédiatement reconnaissable... (P.Labesse, Le Monde)
Pablo Moses est une force de la nature. Un roc à la carrure imposante qui semble ignorer les vicissitudes du temps. Comme si la campagne qui l'a vu naître à Plowden, petit village reculé du sud de la Jamaïque, en 1953, l'avait à jamais nourri de sa sève généreuse. Peut-être a-t-il aussi puisé là-bas, au coeur du monde paysan, la modestie, la spiritualité et l'humanisme qui caractérisent sa musique. Peut-être a-t-il tracé, depuis cette colline, le chemin rasta qu'il a emprunté et jamais lâché. Star à part du reggae, il promène sa voix unique depuis plus de quarante ans sur les scènes internationales. « The Itinuation » (Grounded Music), son nouvel album coproduit avec Harrison Stafford, l'un des piliers de Groundation, affirme cette constance à cultiver positivement les sentiers de la vie. Et marque surtout son grand retour.
Le parcours de Pablo Moses n'a pourtant rien d'un long fleuve tranquille. Après une enfance ballottée entre la Jamaïque et les Etats-Unis, il se pose définitivement à Kingston. La capitale palpite au rythme du ska et du rock steady. Le coeur de Pablo Moses, lui, vibre pour Ray Charles, Otis Redding ou Nat King Cole. Créer sa propre musique à partir du jazz et du blues, voilà qui lui parle. Dans son quartier de Vineyard Town, il s'initie à la guitare aux côtés du musicien Michael Chung qui lui présente un jour son frère, Geoffrey, futur producteur et ingénieur. Cette rencontre le mène au studio Black Ark du fantasque Lee Scratch Perry en 1975 pour y enregistrer « I man a Grasshopper » puis « We should be in Angola », deux tubes qui finissent sur « Revolutionary Dream ». Ce premier album cartonne en Jamaïque, bien que censuré par les autorités qui voient d'un mauvais oeil ce rasta prôner les bienfaits de l'herbe et exhorter es Jamaïcains à s'engager auprès des indépendantistes en Angola plutôt que de s'entretuer. Le succès de ce rêve révolutionnaire se répand comme une traînée de poudre jusqu'en Amérique et en Angleterre. Pablo Moses décolle. Après un passage à l'École Jamaïquaine de Musique où il perfectionne ses connaissances musicales, il signe « A song » (1980) puis « Pave the way » (1981) sur le label Island de Chris Blackwell, le producteur de Bob Marley. De nouveau réalisés par Geoffrey Chung, ces deux galettes, à l'instar de la première, caracolent en tête des hit-parades. Le chanteur entre définitivement dans l'arène musicale internationale et le petit cercle des grandes voix du reggae...« Harrison est comme un fils pour moi » confie Pablo Moses. « Pablo ? Un elder, un père ! » renchérit Harrison. Les deux se connaissent depuis plus de dix ans et partagent une estime réciproque. Aussi, quand le jeune Californien est invité à coproduire le légendaire Jamaïcain, il se réjouit, parie sur l'excellence et rassemble la crème des musiciens jamaïcains. Nambo Robinson et Dean Fraser aux cuivres, Robbie Lyn aux claviers, Harry T Powell au tambour, Desi Jones à la batterie, Danny Axeman Thompson à la basse, Dalton Browne à la guitare... Un écrin en or pour épouser la voix exceptionnelle de Pablo Moses dont le registre n'a sans doute jamais été aussi ample qu'ici. Cette équipe de haut vol sert une autre volonté d'Harrison Stafford : embrasser un panel de grooves variés, « faire coexister différentes saveurs ». Enregistré à Kingston au studio Mixing Lab et masterisé par le maître en la matière, l'Américain Jim Fox, « The Itinuation » traverse ainsi l'histoire du reggae, passant du style lover (« I love U ») à l'esprit nyabinghi (Thanks Jah Jah). ....pour célébrer la droiture, la tolérance et la résistance (Attitude, Open Your Minds, Mercy, Lioness). « Ma seule religion est l'amour, l'égalité des droits et la justice pour tous » souffle Pablo Moses. « The Itinuation » en est la superbe caisse de résonance. (Frédérique Briard)
Voix