Mardi 26/02/2019
Saxophone ténor
Piano
Contrebasse
Batterie
Jacques Schwarz-Bart
Sur « Hazzan » Jacques Schwarz-Bart élabore une fresque de dix prières qui honorent ses doubles racines. Un album au climat incantatoire où le jazz côtoie la hazzanout, les rythmes africains et caribéens.
Ce qui frappe d'emblée chez Jacques Schwarz-Bart (JSB), c'est son souffle. Puissant, tumultueux, flamboyant. De son saxophone ténor s'échappent des notes impétueuses, qui roulent comme un torrent après l'orage.
Jacques Schwarz-Bart est un explorateur passionné des racines noires du jazz. Après plusieurs projets consacrés au gwoka, langage rythmique guadeloupéen né de l'esclavage, son nouveau projet « est essentiellement un hommage à son père, André Schwarz-Bart ». La vie de ce romancier hanté par la Shoah et témoin des souffrances antillaises, Jacques Schwartz-Bart l'évoque en reprenant les mélodies de prières juives, qu'il déploie au-dessus d'un piano éloquent, d'une contrebasse soyeuse et d'une batterie conquérante. « Un rabbin m'a dit que mon saxophone sonnait comme la voix d'un hazzan (le chantre d'une synagogue) » explique le musicien. Ce qu'il exprime reste pourtant aussi singulier que l'itinéraire de son père...
= Ils en parlent =
Jacques Schwarz-Bart réalise un coup de maître avec « Hazzan », un nouvel album époustouflant mêlant des séquences d'improvisation au saxophone à de la musique liturgique juive. Le tout sur fond de rythmes afro-caribéens. Sonorité de messager des dieux, loyauté des rythmes, fureur incandescente, souplesse des mélodies jouées juste, juste la mélodie, capacité physique à rejoindre les sphères, tout le concert de Jacques Schwarz-Bart dépasse de loin la musique. Cérémonie ? Oui mais sans cérémonial. (Le Monde)
Au ténor, Brother Jacques a atteint une maturité souveraine, où l'intensité le dispute à la décontraction, comme à mi-chemin entre Coltrane et Dexter. (Choc / Jazz Man)
Production : New Morning
Sur « Hazzan » Jacques Schwarz-Bart élabore une fresque de dix prières qui honorent ses doubles racines. Un album au climat incantatoire où le jazz côtoie la hazzanout, les rythmes africains et caribéens.
Ce qui frappe d'emblée chez Jacques Schwarz-Bart (JSB), c'est son souffle. Puissant, tumultueux, flamboyant. De son saxophone ténor s'échappent des notes impétueuses, qui roulent comme un torrent après l'orage.
Jacques Schwarz-Bart est un explorateur passionné des racines noires du jazz. Après plusieurs projets consacrés au gwoka, langage rythmique guadeloupéen né de l'esclavage, son nouveau projet « est essentiellement un hommage à son père, André Schwarz-Bart ». La vie de ce romancier hanté par la Shoah et témoin des souffrances antillaises, Jacques Schwartz-Bart l'évoque en reprenant les mélodies de prières juives, qu'il déploie au-dessus d'un piano éloquent, d'une contrebasse soyeuse et d'une batterie conquérante. « Un rabbin m'a dit que mon saxophone sonnait comme la voix d'un hazzan (le chantre d'une synagogue) » explique le musicien. Ce qu'il exprime reste pourtant aussi singulier que l'itinéraire de son père...
= Ils en parlent =
Jacques Schwarz-Bart réalise un coup de maître avec « Hazzan », un nouvel album époustouflant mêlant des séquences d'improvisation au saxophone à de la musique liturgique juive. Le tout sur fond de rythmes afro-caribéens. Sonorité de messager des dieux, loyauté des rythmes, fureur incandescente, souplesse des mélodies jouées juste, juste la mélodie, capacité physique à rejoindre les sphères, tout le concert de Jacques Schwarz-Bart dépasse de loin la musique. Cérémonie ? Oui mais sans cérémonial. (Le Monde)
Au ténor, Brother Jacques a atteint une maturité souveraine, où l'intensité le dispute à la décontraction, comme à mi-chemin entre Coltrane et Dexter. (Choc / Jazz Man)
Saxophone ténor
Piano
Contrebasse
Batterie