La mieux placée pour parler "d'Adjoko" est sûrement Laura Prince elle-même, avec sa sensibilité et ses propres mots... "A travers cet album, confie-t-elle, je pars à la rencontre de mes ancêtres, de mon héritage familial, historique et musical. Ce second opus, c'est la continuité logique du premier, tel un parcours initiatique. Celui où l'âme me commande de fouler cette terre vivante dont je suis l'enfant, pour honorer la tradition, la faire perdurer, et enfin me laisser porter par la mélopée des vagues venues de l'océan atlantique".

"Qui suis-je ?" est l'interrogation centrale posée par ce projet, car elle questionne les origines et le parcours de Laura Prince...

Cet album est le fruit d'une collaboration avec le pianiste ghanéen, Victor Dey Junior, et le percussionniste béninois, Samuel Agossou avec lesquels elle s'est installée en immersion totale à Ouidah afin d'étudier les chants traditionnels locaux et les marier à ses premières amours, le jazz, la soul et la pop. Adjoko c'est son prénom, qu'elle porte comme une carte d'identité où qu'elle soit, c'est aussi l'écho de la voix de Mary Prince, qui sut s'affranchir de sa condition d'esclave.