Jeudi 11/05/2017
William Z Villain
Un sortilège. William Z Villain, un nom qui sonne tout autant que sa musique. Originaire du Wisconsin, cet amateur de chats, maraîcher bio à ses heures perdues, joue une musique aux influences aussi variées que le Rebetiko, la musique Afro Cubaine et le blues. Auteur du tubesque « Anybody gonna Move », l'américain viendra enchanter l'hexagone en 2017.
On vous conseille vraiment de ne pas trop traîner à prendre votre billet si vous ne voulez pas louper une des sensations de ces prochaines années. On va ranger William Z Villain dans le folk, pour ne pas trop se compliquer la vie, et parce que sa musique épurée, minimaliste, revient à l'essentiel. Mais c'est bien entendu beaucoup plus que cela. La voix du jeune Américain est capable de grimper à des hauteurs vertigineuses et chalouper tout là-haut sur des rythmes caribéens, dans une grâce infinie. Imaginez un Jeff Buckley qui aurait posé ses valises et sa guitare sur l'île de Trinidad Y Tobago plutôt que de se noyer dans un bras du Mississipi. Oui, rien que ça. On se voit là-bas.
= Ils en parlent =
Le folk sublime de William Z Villain
L'écho d'une ancienne complainte de bluesman oublié sur une île déserte des Caraïbes, avec une voix qui grimpe haut dans les aigus et l'ambigu - on a cru entendre le fantôme de Jeff Buckley qui dérivait vers le Sud, comme dans Dead Man de de Jim Jarmusch. (Les Inrocks)
Dans son premier album, William Z. Villain passe de ballades envoûtantes à un groove afro-cubain ou à un gipsy jazz trépidant. (Julien Bordier, L'Express)
Phénomène venu d'ailleurs
A l'heure des crises d'égo trip de certains et de la vie intime étalée sur les réseaux sociaux pour d'autres, il n'y a pas grand-chose à répondre à cette simple question tant cet américain de 26 ans semble sortir de nulle part.
Peu d'information circule au sujet de ce musicien originaire du Wisconsin au look de dandy. Son nom, digne d'un personnage de bande dessinée, tout comme le premier titre extrait de son album éponyme circule depuis quelques mois maintenant. De bouche à oreille et de blog pointu en playlists de radios, le fantomatique « Anybody Gonna Move ? » est de cette race de chanson qui vous trotte dans la tête toute la journée. Une voix haute perchée, un genre de blues folk cabossé que ne renierait certainement pas le tonton Tom Waits, qu'on imaginerait très bien en parrain du jeune William. (Fnac.com)
Production : New Morning
Un sortilège. William Z Villain, un nom qui sonne tout autant que sa musique. Originaire du Wisconsin, cet amateur de chats, maraîcher bio à ses heures perdues, joue une musique aux influences aussi variées que le Rebetiko, la musique Afro Cubaine et le blues. Auteur du tubesque « Anybody gonna Move », l'américain viendra enchanter l'hexagone en 2017.
On vous conseille vraiment de ne pas trop traîner à prendre votre billet si vous ne voulez pas louper une des sensations de ces prochaines années. On va ranger William Z Villain dans le folk, pour ne pas trop se compliquer la vie, et parce que sa musique épurée, minimaliste, revient à l'essentiel. Mais c'est bien entendu beaucoup plus que cela. La voix du jeune Américain est capable de grimper à des hauteurs vertigineuses et chalouper tout là-haut sur des rythmes caribéens, dans une grâce infinie. Imaginez un Jeff Buckley qui aurait posé ses valises et sa guitare sur l'île de Trinidad Y Tobago plutôt que de se noyer dans un bras du Mississipi. Oui, rien que ça. On se voit là-bas.
= Ils en parlent =
Le folk sublime de William Z Villain
L'écho d'une ancienne complainte de bluesman oublié sur une île déserte des Caraïbes, avec une voix qui grimpe haut dans les aigus et l'ambigu - on a cru entendre le fantôme de Jeff Buckley qui dérivait vers le Sud, comme dans Dead Man de de Jim Jarmusch. (Les Inrocks)
Dans son premier album, William Z. Villain passe de ballades envoûtantes à un groove afro-cubain ou à un gipsy jazz trépidant. (Julien Bordier, L'Express)
Phénomène venu d'ailleurs
A l'heure des crises d'égo trip de certains et de la vie intime étalée sur les réseaux sociaux pour d'autres, il n'y a pas grand-chose à répondre à cette simple question tant cet américain de 26 ans semble sortir de nulle part.
Peu d'information circule au sujet de ce musicien originaire du Wisconsin au look de dandy. Son nom, digne d'un personnage de bande dessinée, tout comme le premier titre extrait de son album éponyme circule depuis quelques mois maintenant. De bouche à oreille et de blog pointu en playlists de radios, le fantomatique « Anybody Gonna Move ? » est de cette race de chanson qui vous trotte dans la tête toute la journée. Une voix haute perchée, un genre de blues folk cabossé que ne renierait certainement pas le tonton Tom Waits, qu'on imaginerait très bien en parrain du jeune William. (Fnac.com)
Première partie
Nour
Avec Nour beaucoup de rimes sont possibles. Tout droit venue de Suisse, ce sera Nour tout court, comme son prénom. Nour court depuis toujours après la liberté musicale, trop volatile pour être mise dans la cage chanson, elle ouvre la porte à toutes les formes de musique, même si le jazz reste son point de départ : « Je chantais du jazz dans les bars à punks ».
Son troisième album respire la lumière, l'audace raisonnable et ne refuse jamais l'absurde artistique. « Après l'orage » raconte sans en avoir l'air les quotidiens d'une jeune femme auteur, compositeur interprète. Le très doux « Les horizons » est le premier titre qui vit le jour. Au départ conçu comme une musique de film, il met en valeur la voix entre malice et tendresse et montre l'étendue de sa poésie. C'est une vraie chanson de film qui sera le dernier morceau crée pour cet album. « Lumière bleue » est la chanson générique du film de Marie Noëlle-Sehr : « Marie Curie » qui raconte le nouvel amour de cette femme aux deux prix Nobel. Un titre pêchu avec des choeurs comme elle les aime, intégré à la BO faite par Bruno Coulais.
« Sale temps » qui ouvre l'album démarre par... des essuie-glaces et introduit l'ossature de « Après l'orage ». Nour malaxe, triture et fait vivre les bruits du quotidien. Chez elle un briquet devient rythme, un mixeur fait danser la valse, et un rasoir électrique donne son nom à un titre. La magie de cet acte créatif est que cela ne fait jamais gadget ou bidouillage, Nour nous entraine et on la suit, mi intrigué, mi amusé. Après avoir travaillé sur un EP récemment paru, avec Camille Ballon (akaTom Fire) et dont on retrouve ici trois morceaux, c'est Alexis Campet (Eskalina-Bergman) qui réalise le reste de l'album, s'il a bien sûr apporté sa patte, il a surtout validé le travail que pas à pas Nour avait fait dans son coin. Il a aussi réussi à faire sonner en studio tous ces bruits venus d'ailleurs dont un petit pad pour bébés qu'on entend déci delà. Ni trop drôle ni trop triste, Nour aime cependant le grain de folie nécessaire pour ne pas tomber dans... la folie justement. Le monde est ce qu'il est.
Nour le redécore et convoque les surréalistes, Breton, Dali et Magritte en tête pour les marier à Tom Waits, André Minvielle et Billie Holiday pour être elle en toute simplicité et vivre dans sa tête et dans son corps tous ses morceaux. Absurde peut être mais toujours plein de sens. (Olivier Bas)
Production : New Morning
Avec Nour beaucoup de rimes sont possibles. Tout droit venue de Suisse, ce sera Nour tout court, comme son prénom. Nour court depuis toujours après la liberté musicale, trop volatile pour être mise dans la cage chanson, elle ouvre la porte à toutes les formes de musique, même si le jazz reste son point de départ : « Je chantais du jazz dans les bars à punks ».
Son troisième album respire la lumière, l'audace raisonnable et ne refuse jamais l'absurde artistique. « Après l'orage » raconte sans en avoir l'air les quotidiens d'une jeune femme auteur, compositeur interprète. Le très doux « Les horizons » est le premier titre qui vit le jour. Au départ conçu comme une musique de film, il met en valeur la voix entre malice et tendresse et montre l'étendue de sa poésie. C'est une vraie chanson de film qui sera le dernier morceau crée pour cet album. « Lumière bleue » est la chanson générique du film de Marie Noëlle-Sehr : « Marie Curie » qui raconte le nouvel amour de cette femme aux deux prix Nobel. Un titre pêchu avec des choeurs comme elle les aime, intégré à la BO faite par Bruno Coulais.
« Sale temps » qui ouvre l'album démarre par... des essuie-glaces et introduit l'ossature de « Après l'orage ». Nour malaxe, triture et fait vivre les bruits du quotidien. Chez elle un briquet devient rythme, un mixeur fait danser la valse, et un rasoir électrique donne son nom à un titre. La magie de cet acte créatif est que cela ne fait jamais gadget ou bidouillage, Nour nous entraine et on la suit, mi intrigué, mi amusé. Après avoir travaillé sur un EP récemment paru, avec Camille Ballon (akaTom Fire) et dont on retrouve ici trois morceaux, c'est Alexis Campet (Eskalina-Bergman) qui réalise le reste de l'album, s'il a bien sûr apporté sa patte, il a surtout validé le travail que pas à pas Nour avait fait dans son coin. Il a aussi réussi à faire sonner en studio tous ces bruits venus d'ailleurs dont un petit pad pour bébés qu'on entend déci delà. Ni trop drôle ni trop triste, Nour aime cependant le grain de folie nécessaire pour ne pas tomber dans... la folie justement. Le monde est ce qu'il est.
Nour le redécore et convoque les surréalistes, Breton, Dali et Magritte en tête pour les marier à Tom Waits, André Minvielle et Billie Holiday pour être elle en toute simplicité et vivre dans sa tête et dans son corps tous ses morceaux. Absurde peut être mais toujours plein de sens. (Olivier Bas)