Mercredi 18/03/2015
Claviers, Guitare
Basse
Batterie, Percussions
Claviers, Sampler
Bongos, Clavinet, Machines, Trompette
Turzi
Sous haute inspiration Vannier, Planète Sauvage de Goraguer, Morricone psyché etc., le nouveau Turzi est impressionnant. (Christophe Conte / Les Inrocks)
Il n'est pas si facile de le débusquer. Vous devez descendre au sous-sol, suivre des kilomètres de tuyaux courant le long d'un dédale de couloirs, pour aboutir enfin dans l'antre du Romain Turzi. C'est là, dans un grand espace transformé en studio d'enregistrement, que « C », le nouvel album de Turzi, a été conçu de A à Z. Un lieu clos, humide, gorgé de consoles, de synthés et de vieilles guitares, sans lumière naturelle, sans arrivée d'eau, où pendant plusieurs mois, le compositeur a peaufiné sa musique comme un metteur en son d'un autre âge. Après « B », enregistré sous le soleil de Corse, le changement est pour le moins radical. Mais ici, dans un lieu où vous ne pouvez faire qu'une chose - de la musique justement, Turzi a pu bénéficier du plus grand des luxes : le temps.
Aujourd'hui, Turzi ne se refuse vraiment plus rien.
Ni d'évoquer le boogie de ZZ Top.
Ni le linéaire et funky Hamilton Bohannon.
Ni de tracer un fil imaginaire entre Can et Fela.
Ni de se référer au titre This is The Sound of C.
Ni de faire d'Alessandro Alessandroni son héros définitif.
Ni de faire appel à Caroline Villain une soprano venue du baroque.
Ni de diriger chacun de ses musiciens comme le ferait un chef d'orchestre.
Ni de puiser dans la librairie musicale Colorsound de nouvelles atmosphères.
Ni de baser un de ses morceaux sur un thème de guitare classique d'Hector Villa-Lobos.
Ni de rechercher le romantisme élégant d'un Ennio Morricone ou un Angelo Badalamenti.
Ni de parler d'amour, eh oui d'amour ! Même s'il le fait à la manière d'un vieux grigou de blues-man où le mot « jumper » n'a rien à voir avec le saut en hauteur.
Turzi fait du Turzi, point barre. Et l'écoute de « C », œuvre composée de 9 noms d'oiseaux mais totalement unique, peut aussi ressembler à un jeu de piste, issu d'un cerveau complexe. Avec comme alpha et oméga de toute cette petite entreprise la Villa Médicis, inspiration suprême mais aussi fantasme ultime. Un jour, qui sait, Turzi finira peut-être dans le Palais romain. En tout cas, une chose est sûre : il y déboulera avec la classe d'un Gassman, au volant d'une décapotable italienne des années 60. Turzi ne fera jamais comme les autres.
Sous haute inspiration Vannier, Planète Sauvage de Goraguer, Morricone psyché etc., le nouveau Turzi est impressionnant. (Christophe Conte / Les Inrocks)
Il n'est pas si facile de le débusquer. Vous devez descendre au sous-sol, suivre des kilomètres de tuyaux courant le long d'un dédale de couloirs, pour aboutir enfin dans l'antre du Romain Turzi. C'est là, dans un grand espace transformé en studio d'enregistrement, que « C », le nouvel album de Turzi, a été conçu de A à Z. Un lieu clos, humide, gorgé de consoles, de synthés et de vieilles guitares, sans lumière naturelle, sans arrivée d'eau, où pendant plusieurs mois, le compositeur a peaufiné sa musique comme un metteur en son d'un autre âge. Après « B », enregistré sous le soleil de Corse, le changement est pour le moins radical. Mais ici, dans un lieu où vous ne pouvez faire qu'une chose - de la musique justement, Turzi a pu bénéficier du plus grand des luxes : le temps.
Aujourd'hui, Turzi ne se refuse vraiment plus rien.
Ni d'évoquer le boogie de ZZ Top.
Ni le linéaire et funky Hamilton Bohannon.
Ni de tracer un fil imaginaire entre Can et Fela.
Ni de se référer au titre This is The Sound of C.
Ni de faire d'Alessandro Alessandroni son héros définitif.
Ni de faire appel à Caroline Villain une soprano venue du baroque.
Ni de diriger chacun de ses musiciens comme le ferait un chef d'orchestre.
Ni de puiser dans la librairie musicale Colorsound de nouvelles atmosphères.
Ni de baser un de ses morceaux sur un thème de guitare classique d'Hector Villa-Lobos.
Ni de rechercher le romantisme élégant d'un Ennio Morricone ou un Angelo Badalamenti.
Ni de parler d'amour, eh oui d'amour ! Même s'il le fait à la manière d'un vieux grigou de blues-man où le mot « jumper » n'a rien à voir avec le saut en hauteur.
Turzi fait du Turzi, point barre. Et l'écoute de « C », œuvre composée de 9 noms d'oiseaux mais totalement unique, peut aussi ressembler à un jeu de piste, issu d'un cerveau complexe. Avec comme alpha et oméga de toute cette petite entreprise la Villa Médicis, inspiration suprême mais aussi fantasme ultime. Un jour, qui sait, Turzi finira peut-être dans le Palais romain. En tout cas, une chose est sûre : il y déboulera avec la classe d'un Gassman, au volant d'une décapotable italienne des années 60. Turzi ne fera jamais comme les autres.
Claviers, Guitare
Basse
Batterie, Percussions
Claviers, Sampler
Bongos, Clavinet, Machines, Trompette
Première partie
San Carol
Après « La Main Invisible » (Ego Twister, 2013), le Français San Carol revient avec « Humain Trop Humain », deuxième album signé chez Gonzaï Records et pas vraiment destiné à être jouer dans les Salles de Musiques Actuelles.
Combat contre la normalité de l’âge adulte et ode au dépassement de soi, « Humain Trop Humain » est avant tout un disque de sueur aux sonorités krautrock stadium qui réconcilie en 9 chansons la métronomie du rock allemand et le chant décomplexé du rock mainstream.
Après « La Main Invisible » (Ego Twister, 2013), le Français San Carol revient avec « Humain Trop Humain », deuxième album signé chez Gonzaï Records et pas vraiment destiné à être jouer dans les Salles de Musiques Actuelles.
Combat contre la normalité de l’âge adulte et ode au dépassement de soi, « Humain Trop Humain » est avant tout un disque de sueur aux sonorités krautrock stadium qui réconcilie en 9 chansons la métronomie du rock allemand et le chant décomplexé du rock mainstream.
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