Samedi 06/07/2019

Festival « All Stars »
Sam 06 Juil 2019 : Mart'nália
Mart'nália
Guitare, Percussions, Voix
Flavio Santos
Batterie
Macaco Branco
Percussions
Humberto Mirabelli
Guitare
Rodrigo Villa
Basse
Jorjao Barreto
Claviers

Mart'nália

"Canta Vinicius de Moraes"
Brésil

Mart'nália, la samba de père en fille, Noblesse oblige ! Quand on est la fille de la chanteuse Anália Mendonça et du grand Martinho da Vila, le compositeur attitré de Vila Isabel, chanteur et star de la pagode, on a intérêt à assurer si on se décide pour une carrière musicale. Les fées Caetano Veloso, Maria Bethania et Ivan Lins, penchées sur son berceau, lui ont soufflé : « tu seras une sambiste, toi aussi », et un beau jour elle s'est mise à chanter.

Mart'nália apparaît dans une Bossa Nova feutrée, où la cymbale trouve pleinement sa place. Ensemble bleu noir, loin du flashy brésilien. Mais la gestuelle y est, le rythme dans la peau, la scène à soi, une danse minaudée, légère, aérienne, dans un cool jazz qui rassemble la samba aux précisions plus européennes, au septentrion. Le sens du battage, de la percussion dans les mains (baguette de batterie en main), le bassin dandinant, le sourire affiché, le regard possédé de la légèreté propre, de la musique qui coule dans ses veines. Nul doute, sa musique, elle la ressent, elle la vit à la précision même.

Sa vie, elle l'a longtemps passée à l'école de samba de Vila Isabel, quartier de Rio de Janeiro. Elle a grandi, en apprenant à « samber », à danser, à comprendre le message musical de la tradition brésilienne, à sentir la vie au travers de l'art inculqué, guitare en main, tambourin caressé, puis battu. Tout a commencé là, à l'Unidos de Vila Isabel, auprès de son père Martinho da Vila, chanteur, compositeur - évidemment - et écrivain. Mart'nália, fille de ce communiste engagé, est sans doute l'artiste qui comprend et observe au mieux la transition générationnelle qui a lieu au sein même de son village. Elle avouait déceler une tendance nouvelle, parmi la jeunesse de son quartier près d'Ipanema et Copacabana.

La samba, à l'en croire, n'a jamais été linéaire parmi les jeunes personnes du coin, mais elle renaît subitement depuis quelques années, au plus près d'artistes qui vivent la transition humaine au travers de la musique. L'artiste de 52 ans ne s'est par ailleurs jamais détournée de la mission qui est la sienne: dominer l'exogène, dominer l'extérieur à la faveur de son talent et de son âme.

Latin Grammy Award du meilleur album de samba en 2017.

= 1ERE PARTIE : PARIOKA RODA DE SAMBA =
Parioká est une Roda de Samba majoritairement féminine, fondée à Paris par des musiciennes brésiliennes.

Mené par Karina Paim, ce projet artistique devenu également un rendez-vous régulier qui a rapidement su brancher les amoureuses et amoureux de musique brésilienne de la capitale française.

Ce projet est né au New Morning lors d'une soirée à guichet fermé! C'est donc le retour au bercail et une grande commémoration pour les filles de la samba!

Production : New Morning

Mart'nália, la samba de père en fille, Noblesse oblige ! Quand on est la fille de la chanteuse Anália Mendonça et du grand Martinho da Vila, le compositeur attitré de Vila Isabel, chanteur et star de la pagode, on a intérêt à assurer si on se décide pour une carrière musicale. Les fées Caetano Veloso, Maria Bethania et Ivan Lins, penchées sur son berceau, lui ont soufflé : « tu seras une sambiste, toi aussi », et un beau jour elle s'est mise à chanter.

Mart'nália apparaît dans une Bossa Nova feutrée, où la cymbale trouve pleinement sa place. Ensemble bleu noir, loin du flashy brésilien. Mais la gestuelle y est, le rythme dans la peau, la scène à soi, une danse minaudée, légère, aérienne, dans un cool jazz qui rassemble la samba aux précisions plus européennes, au septentrion. Le sens du battage, de la percussion dans les mains (baguette de batterie en main), le bassin dandinant, le sourire affiché, le regard possédé de la légèreté propre, de la musique qui coule dans ses veines. Nul doute, sa musique, elle la ressent, elle la vit à la précision même.

Sa vie, elle l'a longtemps passée à l'école de samba de Vila Isabel, quartier de Rio de Janeiro. Elle a grandi, en apprenant à « samber », à danser, à comprendre le message musical de la tradition brésilienne, à sentir la vie au travers de l'art inculqué, guitare en main, tambourin caressé, puis battu. Tout a commencé là, à l'Unidos de Vila Isabel, auprès de son père Martinho da Vila, chanteur, compositeur - évidemment - et écrivain. Mart'nália, fille de ce communiste engagé, est sans doute l'artiste qui comprend et observe au mieux la transition générationnelle qui a lieu au sein même de son village. Elle avouait déceler une tendance nouvelle, parmi la jeunesse de son quartier près d'Ipanema et Copacabana.

La samba, à l'en croire, n'a jamais été linéaire parmi les jeunes personnes du coin, mais elle renaît subitement depuis quelques années, au plus près d'artistes qui vivent la transition humaine au travers de la musique. L'artiste de 52 ans ne s'est par ailleurs jamais détournée de la mission qui est la sienne: dominer l'exogène, dominer l'extérieur à la faveur de son talent et de son âme.

Latin Grammy Award du meilleur album de samba en 2017.

= 1ERE PARTIE : PARIOKA RODA DE SAMBA =
Parioká est une Roda de Samba majoritairement féminine, fondée à Paris par des musiciennes brésiliennes.

Mené par Karina Paim, ce projet artistique devenu également un rendez-vous régulier qui a rapidement su brancher les amoureuses et amoureux de musique brésilienne de la capitale française.

Ce projet est né au New Morning lors d'une soirée à guichet fermé! C'est donc le retour au bercail et une grande commémoration pour les filles de la samba!


Mart'nália
Guitare, Percussions, Voix
Flavio Santos
Batterie
Macaco Branco
Percussions
Humberto Mirabelli
Guitare
Rodrigo Villa
Basse
Jorjao Barreto
Claviers


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