Jeudi 07/11/2019
Saxophone ténor
Piano
Batterie
Joe Lovano
Joe Lovano est un titan et un aède. Il possède une puissance rollinsienne doublée d'une belle subtilité poétique. Un saxophoniste qu'on (re)découvre toujours avec plaisir. Et encore plus avec cet album, qui célèbre son retour sur le label munichois. Un album gravé avec la pianiste Marylin Crispell et le percussionniste Carmen Castaldi. C'est une rencontre magistrale. Et magique. (Jean-Claude Vantroyen)
Auteur d'une oeuvre qui impressionne par sa diversité, Joe Lovano s'impose surtout comme l'un des saxophonistes-clés de la fin du XXe siècle, au même titre que ses pairs, David Liebman et Michael Brecker, avec lesquels il forma le « Saxophone Summit », de 1996 à 2007. Combinant une véritable souplesse rythmique avec une grande aisance harmonique et une sonorité très distinctive, qui passe par une maîtrise superlative de l'instrument, notamment des harmoniques, il incarne plus qu'une synthèse de l'histoire du ténor, une sorte de mémoire vive embrassant sans distinction tradition et avant-garde, sans jamais se défaire d'un lyrisme et d'un goût du chant auxquels ne sont pas étrangères ses racines italo-américaines.
= Ils en parlent =
« Trio Tapestry », sorti le 1er février chez ECM, est cependant son premier disque en leader pour le label. Il y présente un merveilleux nouveau groupe pour une musique au lyrisme fluide, aux textures délicates et entièrement fondée sur une interaction collective de tous les instants. Lovano et la pianiste Marilyn Crispell notamment font preuve d'une rare complicité, s'engageant intimement dans les méandres des compositions. « Marilyn possède une sonorité, un toucher et un vocabulaire d'une telle beauté ! » s'enthousiasme Joe. Le batteur Carmen Castaldi, partenaire de longue date de Lovano, s'intègre également au discours du trio avec une grande sensibilité, s'appliquant à enrichir et détailler les nuances de chaque pièce.Lovano précise : « On joue ensemble exactement comme un orchestre et nos discours se mêlent pour former une incroyable tapisserie. J'ai proposé le répertoire, mais chacun apporte sa contribution à part égale, ouvrant de nouvelles perspectives à l'intérieur de la musique, en l'harmonisant de manière vraiment personnelle. »
« Trio Tapestry » a été enregistré à New York au studio Sear Sound en mars 2018, sous la direction artistique de Manfred Eicher. » (Alex Duthil, France Musique)
« Impossible pour Joe Lovano de ne pas enregistrer. Après près de trois décennies en tant qu'artiste majeur du catalogue Blue Note, le saxophoniste ténor trouve un nouveau chez-soi chez ECM Records avec le « Trio Tapestry » : une interaction sensuelle et lyrique avec la pianiste Marilyn Crispell et son collègue de longue date, Carmen Castaldi.
C'est la première sortie de Lovano en studio depuis « Cross Culture », en 2013, sur le label Blue Note, et un nouveau tournant novateur dans sa carrière. Dans le livret de l'album, il écrit : « Le quotidien nous a emmené dans des contrées lointaines et inattendues de sonorités mystiques à 12 tons, pétillantes et éblouissantes, qui nous incitent à créer. »
Géant du saxophone ténor, Lovano a une histoire avec ECM, commençant au début des années 80 dans le trio du batteur Paul Motian, qui connaîtra plus tard deux chefs-d'oeuvre en trio avec le guitariste Bill Frisell : en 2004, « I Have the Room Above Her » et en 2006 « Time and Time Again ». Il contribuera également à d'importants enregistrements ECM du guitariste John Abercrombie (1998 et 2012), du bassiste Marc Johnson (2005, 2012) et du pianiste Steve Kuhn (2008) - tous approuvés par le directeur de Blue Note, Bruce Lundvall. Il signa Lovano en 1990, et supervisera beaucoup des albums du créateur qu'il décrivit comme l'une de ses meilleures signatures. » (Dan Ouellette, QWEST TV)
« Il y a parfois, et souvent dans le jazz, des moments magiques marqués sous le sceau des rencontres. Pour sceller ses retrouvailles avec le label ECM, Joe Lovano s'associe à la pianiste Marylinn Crispell et la percussionniste Carmen Castaldi pour une rencontre au sommet.
Que dire si ce n'est qu'il n'est question de rien d'autre que la magie de faire de la musique ensemble en improvisant tout de bout en bout à partir d'un matériau de base apporté par le saxophoniste. Il fallait être en osmose. Etre en emphase. Il fallait de l'écoute. Savoir ensemble mesurer l'espace et le remplir en se laissant mutuellement respirer. Il fallait du temps. Ce temps qui pour ces trois magicien(ne)s leur indique où ils doivent commencer et où finir ensemble.
Et puis il y a le son, éternel de Joe Lovano au ténor qui, comme toujours est une sorte de caresse mélodique. Créateur de l'instant, Joe Lovano vous enveloppe dans la chaleur de ses volutes. Tournant autour d'une phrase. Laissant reposer pour mieux repartir. Emmenant le souffle où il l'entend avec une sorte de calme digne d'un maître zen, loin de toute agitation. Sa musique a des airs méditatifs qui, à certains moments font penser aux exercices solitaires d'un Anthony Braxton.
Cette musique intimiste, ses acolytes savent l'écouter et la servir là où les sentiments effleurent l'âme. Et oui, il faut effectivement beaucoup d'écoute pour illuminer les silences et s'inscrire dans l'espace et les interstices.
Cette musique créée sur le vif est à la fois mystérieuse et envoutante. » (Jean-Marc Gelin, Les DNJ)
Production : New Morning
Joe Lovano est un titan et un aède. Il possède une puissance rollinsienne doublée d'une belle subtilité poétique. Un saxophoniste qu'on (re)découvre toujours avec plaisir. Et encore plus avec cet album, qui célèbre son retour sur le label munichois. Un album gravé avec la pianiste Marylin Crispell et le percussionniste Carmen Castaldi. C'est une rencontre magistrale. Et magique. (Jean-Claude Vantroyen)
Auteur d'une oeuvre qui impressionne par sa diversité, Joe Lovano s'impose surtout comme l'un des saxophonistes-clés de la fin du XXe siècle, au même titre que ses pairs, David Liebman et Michael Brecker, avec lesquels il forma le « Saxophone Summit », de 1996 à 2007. Combinant une véritable souplesse rythmique avec une grande aisance harmonique et une sonorité très distinctive, qui passe par une maîtrise superlative de l'instrument, notamment des harmoniques, il incarne plus qu'une synthèse de l'histoire du ténor, une sorte de mémoire vive embrassant sans distinction tradition et avant-garde, sans jamais se défaire d'un lyrisme et d'un goût du chant auxquels ne sont pas étrangères ses racines italo-américaines.
= Ils en parlent =
« Trio Tapestry », sorti le 1er février chez ECM, est cependant son premier disque en leader pour le label. Il y présente un merveilleux nouveau groupe pour une musique au lyrisme fluide, aux textures délicates et entièrement fondée sur une interaction collective de tous les instants. Lovano et la pianiste Marilyn Crispell notamment font preuve d'une rare complicité, s'engageant intimement dans les méandres des compositions. « Marilyn possède une sonorité, un toucher et un vocabulaire d'une telle beauté ! » s'enthousiasme Joe. Le batteur Carmen Castaldi, partenaire de longue date de Lovano, s'intègre également au discours du trio avec une grande sensibilité, s'appliquant à enrichir et détailler les nuances de chaque pièce.Lovano précise : « On joue ensemble exactement comme un orchestre et nos discours se mêlent pour former une incroyable tapisserie. J'ai proposé le répertoire, mais chacun apporte sa contribution à part égale, ouvrant de nouvelles perspectives à l'intérieur de la musique, en l'harmonisant de manière vraiment personnelle. »
« Trio Tapestry » a été enregistré à New York au studio Sear Sound en mars 2018, sous la direction artistique de Manfred Eicher. » (Alex Duthil, France Musique)
« Impossible pour Joe Lovano de ne pas enregistrer. Après près de trois décennies en tant qu'artiste majeur du catalogue Blue Note, le saxophoniste ténor trouve un nouveau chez-soi chez ECM Records avec le « Trio Tapestry » : une interaction sensuelle et lyrique avec la pianiste Marilyn Crispell et son collègue de longue date, Carmen Castaldi.
C'est la première sortie de Lovano en studio depuis « Cross Culture », en 2013, sur le label Blue Note, et un nouveau tournant novateur dans sa carrière. Dans le livret de l'album, il écrit : « Le quotidien nous a emmené dans des contrées lointaines et inattendues de sonorités mystiques à 12 tons, pétillantes et éblouissantes, qui nous incitent à créer. »
Géant du saxophone ténor, Lovano a une histoire avec ECM, commençant au début des années 80 dans le trio du batteur Paul Motian, qui connaîtra plus tard deux chefs-d'oeuvre en trio avec le guitariste Bill Frisell : en 2004, « I Have the Room Above Her » et en 2006 « Time and Time Again ». Il contribuera également à d'importants enregistrements ECM du guitariste John Abercrombie (1998 et 2012), du bassiste Marc Johnson (2005, 2012) et du pianiste Steve Kuhn (2008) - tous approuvés par le directeur de Blue Note, Bruce Lundvall. Il signa Lovano en 1990, et supervisera beaucoup des albums du créateur qu'il décrivit comme l'une de ses meilleures signatures. » (Dan Ouellette, QWEST TV)
« Il y a parfois, et souvent dans le jazz, des moments magiques marqués sous le sceau des rencontres. Pour sceller ses retrouvailles avec le label ECM, Joe Lovano s'associe à la pianiste Marylinn Crispell et la percussionniste Carmen Castaldi pour une rencontre au sommet.
Que dire si ce n'est qu'il n'est question de rien d'autre que la magie de faire de la musique ensemble en improvisant tout de bout en bout à partir d'un matériau de base apporté par le saxophoniste. Il fallait être en osmose. Etre en emphase. Il fallait de l'écoute. Savoir ensemble mesurer l'espace et le remplir en se laissant mutuellement respirer. Il fallait du temps. Ce temps qui pour ces trois magicien(ne)s leur indique où ils doivent commencer et où finir ensemble.
Et puis il y a le son, éternel de Joe Lovano au ténor qui, comme toujours est une sorte de caresse mélodique. Créateur de l'instant, Joe Lovano vous enveloppe dans la chaleur de ses volutes. Tournant autour d'une phrase. Laissant reposer pour mieux repartir. Emmenant le souffle où il l'entend avec une sorte de calme digne d'un maître zen, loin de toute agitation. Sa musique a des airs méditatifs qui, à certains moments font penser aux exercices solitaires d'un Anthony Braxton.
Cette musique intimiste, ses acolytes savent l'écouter et la servir là où les sentiments effleurent l'âme. Et oui, il faut effectivement beaucoup d'écoute pour illuminer les silences et s'inscrire dans l'espace et les interstices.
Cette musique créée sur le vif est à la fois mystérieuse et envoutante. » (Jean-Marc Gelin, Les DNJ)
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