Jeudi 23/01/2020
Kinga Glyk
A seulement vingt ans - dont dix en tant que musicienne - la bassiste polonaise Kinga Glyk cumule déjà des millions de vues sur YouTube, des centaines de concerts à travers le monde et des titres aussi flatteurs que « Meilleur Espoir Jazz » (par le magazine Jazz Top) ou « Relève à l'ahurissant potentiel » (Libération). En mêlant des compositions captivantes de finesse et des reprises de grands standards (Bob Dylan, Eric Clapton, Jaco Pastorius...), Kinga et son quartet se sont bâtis une solide réputation de bêtes de scène... Bien méritée !
La reine de la basse électrique est de retour
« Je ne chante pas tellement bien, c'est pour ça que je joue de la basse, » explique Kinga Glyk. Une déclaration étonnement modeste au vu de l'intérêt qu'elle suscite depuis deux ans. Néanmoins, les mots de la bassiste polonaise résument précisément l'essence de son nouvel album « Feelings ». Avec une virtuosité et une nonchalance inégalées, elle laisse sa basse raconter des histoires.
Sensible et pénétrante, riche en nuances et en groove, elle provoque des sensations. Elle fait vibrer une corde sensible chez ses auditeurs, fait appel à des histoires personnelles et reflète la personnalité d'une jeune femme hautement talentueuse. Elle a aussi le courage d'expérimenter, de tenter des choses inédites et de s'épanouir sans tenir compte des règles. « Quand j'étais enfant, je m'intéressais à la basse car elle me donnait une voix inhabituellement puissante, » se souvient Kinga en évoquant ses débuts d'instrumentiste. « Ses sonorités sont devenues mon propre langage. Grâce à elle, je peux exprimer mes sentiments avec plus d'intensité. » Certes ! Mais son jeu de basse ne consiste pas uniquement à aller plus haut, plus vite ou plus loin. Kinga Glyk ne joue pas pour les musiciens, mais pour les dizaines de milliers d'âmes qu'elle a touché au cours de sa jeune carrière. Ses histoires révèlent une vision du monde extrêmement ouverte, aimante et bienveillante. En résumé, les douze titres de son nouvel album sont profondément humains, et c'est ce qui rend Feelings si unique.
Kinga Glyk décrit « Feelings » comme son oeuvre la plus personnelle à ce jour. Un coup d'oeil aux auteurs de ces nouveaux titres en révèle la raison : elle a écrit sept chansons seule, et deux autres avec son pianiste et producteur Pawel Tomaszewski. « Contrairement à mon précédent album Dream, je n'ai pas simplement improvisé en studio avec mon groupe, » explique Kinga au sujet de la création de Feelings. « Avant de commencer l'enregistrement, j'ai travaillé mes compositions avec plus de détail. » La musique de Kinga n'en est pas devenue pour autant plus cérébrale. Au contraire, dès « Let's Play Some Funky Groove », le titre d'ouverture, elle installe de nombreuses séquences propices à réchauffer l'atmosphère. Ses doigts ne tiennent pas en place et font claquer le beat dans son interprétation organique du son de Minneapolis, avant de plonger dans la drum'n'bass. « Lennie's Pennies », composé par Lennie Tristano, se transforme en monstre groovy sous l'impulsion de Kinga et de son formidable trio : les solos sont brillants, dénués des clichés propres à l'improvisation, et l'ensemble est tight. Brett Williams, le clavier de Marcus Miller, met le feu avec Kinga au funky « Joy Joy » et fait claquer le fouet avec une version jazzy rock'n'roll de « Mercy » (Duffy). Le Montréalais Anomalie, claviériste et « artiste de dance music » auto-proclamé, habille de son funk le « 5 Cookies » de Kinga en reprenant le riff du « Superfreak » de Rick James.
Production : New Morning
A seulement vingt ans - dont dix en tant que musicienne - la bassiste polonaise Kinga Glyk cumule déjà des millions de vues sur YouTube, des centaines de concerts à travers le monde et des titres aussi flatteurs que « Meilleur Espoir Jazz » (par le magazine Jazz Top) ou « Relève à l'ahurissant potentiel » (Libération). En mêlant des compositions captivantes de finesse et des reprises de grands standards (Bob Dylan, Eric Clapton, Jaco Pastorius...), Kinga et son quartet se sont bâtis une solide réputation de bêtes de scène... Bien méritée !
La reine de la basse électrique est de retour
« Je ne chante pas tellement bien, c'est pour ça que je joue de la basse, » explique Kinga Glyk. Une déclaration étonnement modeste au vu de l'intérêt qu'elle suscite depuis deux ans. Néanmoins, les mots de la bassiste polonaise résument précisément l'essence de son nouvel album « Feelings ». Avec une virtuosité et une nonchalance inégalées, elle laisse sa basse raconter des histoires.
Sensible et pénétrante, riche en nuances et en groove, elle provoque des sensations. Elle fait vibrer une corde sensible chez ses auditeurs, fait appel à des histoires personnelles et reflète la personnalité d'une jeune femme hautement talentueuse. Elle a aussi le courage d'expérimenter, de tenter des choses inédites et de s'épanouir sans tenir compte des règles. « Quand j'étais enfant, je m'intéressais à la basse car elle me donnait une voix inhabituellement puissante, » se souvient Kinga en évoquant ses débuts d'instrumentiste. « Ses sonorités sont devenues mon propre langage. Grâce à elle, je peux exprimer mes sentiments avec plus d'intensité. » Certes ! Mais son jeu de basse ne consiste pas uniquement à aller plus haut, plus vite ou plus loin. Kinga Glyk ne joue pas pour les musiciens, mais pour les dizaines de milliers d'âmes qu'elle a touché au cours de sa jeune carrière. Ses histoires révèlent une vision du monde extrêmement ouverte, aimante et bienveillante. En résumé, les douze titres de son nouvel album sont profondément humains, et c'est ce qui rend Feelings si unique.
Kinga Glyk décrit « Feelings » comme son oeuvre la plus personnelle à ce jour. Un coup d'oeil aux auteurs de ces nouveaux titres en révèle la raison : elle a écrit sept chansons seule, et deux autres avec son pianiste et producteur Pawel Tomaszewski. « Contrairement à mon précédent album Dream, je n'ai pas simplement improvisé en studio avec mon groupe, » explique Kinga au sujet de la création de Feelings. « Avant de commencer l'enregistrement, j'ai travaillé mes compositions avec plus de détail. » La musique de Kinga n'en est pas devenue pour autant plus cérébrale. Au contraire, dès « Let's Play Some Funky Groove », le titre d'ouverture, elle installe de nombreuses séquences propices à réchauffer l'atmosphère. Ses doigts ne tiennent pas en place et font claquer le beat dans son interprétation organique du son de Minneapolis, avant de plonger dans la drum'n'bass. « Lennie's Pennies », composé par Lennie Tristano, se transforme en monstre groovy sous l'impulsion de Kinga et de son formidable trio : les solos sont brillants, dénués des clichés propres à l'improvisation, et l'ensemble est tight. Brett Williams, le clavier de Marcus Miller, met le feu avec Kinga au funky « Joy Joy » et fait claquer le fouet avec une version jazzy rock'n'roll de « Mercy » (Duffy). Le Montréalais Anomalie, claviériste et « artiste de dance music » auto-proclamé, habille de son funk le « 5 Cookies » de Kinga en reprenant le riff du « Superfreak » de Rick James.
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