Jeudi 03/11/2022
Thee Sacred Souls
Le mythique label new-yorkais Daptone Records (Charles Bradley, Sharon Jones & The Dap-Kings...), qui vient de fêter ses 20 ans d'existence, ouvre un nouveau chapitre de son histoire et présente avec magnificence son désormais chef de file, Thee Sacred Souls. Après la sortie des très remarqués « Trade of Hearts », « Weak for Your Love » et « Can I Call You Rose ? » - qui comptabilisent plusieurs dizaines de millions de streams - le trio de San Diego fait le grand saut avec un premier album éponyme produit par Gabriel Roth.
Chez Thee Sacred Souls, la première fois est souvent la bonne. Les premières dates ont débouché sur un contrat d'enregistrement avec le mythique label Daptone, les premiers singles ont été écoutés plus de dix millions de fois en un an (et ont attiré l'attention des magazines Billboard, Rolling Stone et KCRW) et les premiers fans du groupe ne sont autre que Black Pumas, Timbaland, Gary Clark Jr. ou encore Princess Nokia. Aujourd'hui, le trio de San Diego s'apprête à endosser le statut de nouvelle figure majeure de l'écurie Daptone avec un premier album éponyme.
Il y a bien quelque chose de manifeste dans la musique de Thee Sacred Souls, comme si ces chansons intemporelles sur l'amour et la perte de l'être cher avaient toujours existé, comme si Garcia et ses acolytes - le bassiste Sal Samano et le chanteur Josh Lane - avaient joué ensemble toute leur vie. Produit par Bosco Mann (alias Gabriel Roth, co-fondateur et pilier du son Daptone), le disque - chaleureux et texturé - mélange la douce grâce de la soul des années 60 avec le grain et le groove du R&B du début des années 70. Les voix atmosphériques de Lane y sont soutenues par une belle et riche section rythmique. Quelques touches de Chicano soul (de Philadelphie, de Chicago, de Memphis et même du Panama) apparaissent dans la musique de Thee Sacred Souls. Il pourrait être tentant de coller au groupe l'étiquette "rétro" ou "vintage" avec un album aussi analogique que celui-ci. Mais on décèle une modernité évidente dans leur musique, tant cette sincérité dans le fond et dans la forme leur permet de transcender les époques. "Je pense que nous avons récupéré le meilleur des deux mondes avec ce groupe", déclare Lane. "Nous pouvons être innovants, honnêtes et nous lancer des défis en tant qu'artistes, mais nous pouvons aussi rendre hommage aux fondations musicales qui ont contribué à nous former."
Avec 7 musiciens sur scène (le trio de base, un guitariste, des claviéristes et deux choristes), le groupe a presque immédiatement généré un buzz local, ce qui leur a permis de rencontrer rapidement Bosco Mann et les a conduits dans son studio californien de Riverside. À l'époque, Mann prévoyait de lancer un nouveau sous-label Daptone : Penrose Records. Thee Sacred Souls était un choix privilégié pour inaugurer le label. "Ils avaient un son qui m'a tout de suite interpellé", dit Mann. "La combinaison du jeu rythmique unique de Sal et Alex avec la magistrale maîtrise de la voix de Josh était tellement cool. Je savais qu'ils pouvaient faire un album qui allait en mettre plein la vue."
Thee Sacred Souls a largement tenu cette promesse avec ce premier album éponyme qui s'ouvre sur l'envoûtant premier single « Can I Call You Rose ? ». Avec des paroles écrites spontanément par Lane lors de sa première répétition avec le groupe, le morceau est un concentré de pure romance et un point d'entrée idéal dans la musique intemporelle du groupe. Comme sur une grande partie de l'album, le morceau est une méditation douce-amère sur l'amour, alimentée par des cuivres luxuriants, des voix de velours et une section rythmique incroyablement douce. Le nonchalant « Lady Love » s'inspire directement du Southside Chigagod'Otis Brown et aborde le pardon et les secondes chances. La chanson « It's Overflowing » - teintée de doo-wop et qui s'inspire à la fois de la Chicano soul et du rocksteady jamaïcain - évoque l'amour débordant qui ne peut être contenu. La très sensuelle « Future Lover » chante la beauté d'un amour naissant et bouleverse le fonctionnement du groupe. "Pour beaucoup de chansons, Alex écrit la composition et fait ses démos à la maison", explique Samano. "Mais pour « Future Lover », tout est né d'une jam session où nous avons tous échangé nos instruments. J'étais à la batterie, Alex était à la guitare, notre guitariste jouait de la basse, et tout s'est mis en place dès que Josh a commencé à chanter".
Et c'est bien ce dont il s'agit avec Thee Sacred Souls : ne pas simplement accepter nos émotions mais les embrasser comme un élément fondamental de l'expérience humaine.
Production : New Morning
Le mythique label new-yorkais Daptone Records (Charles Bradley, Sharon Jones & The Dap-Kings...), qui vient de fêter ses 20 ans d'existence, ouvre un nouveau chapitre de son histoire et présente avec magnificence son désormais chef de file, Thee Sacred Souls. Après la sortie des très remarqués « Trade of Hearts », « Weak for Your Love » et « Can I Call You Rose ? » - qui comptabilisent plusieurs dizaines de millions de streams - le trio de San Diego fait le grand saut avec un premier album éponyme produit par Gabriel Roth.
Chez Thee Sacred Souls, la première fois est souvent la bonne. Les premières dates ont débouché sur un contrat d'enregistrement avec le mythique label Daptone, les premiers singles ont été écoutés plus de dix millions de fois en un an (et ont attiré l'attention des magazines Billboard, Rolling Stone et KCRW) et les premiers fans du groupe ne sont autre que Black Pumas, Timbaland, Gary Clark Jr. ou encore Princess Nokia. Aujourd'hui, le trio de San Diego s'apprête à endosser le statut de nouvelle figure majeure de l'écurie Daptone avec un premier album éponyme.
Il y a bien quelque chose de manifeste dans la musique de Thee Sacred Souls, comme si ces chansons intemporelles sur l'amour et la perte de l'être cher avaient toujours existé, comme si Garcia et ses acolytes - le bassiste Sal Samano et le chanteur Josh Lane - avaient joué ensemble toute leur vie. Produit par Bosco Mann (alias Gabriel Roth, co-fondateur et pilier du son Daptone), le disque - chaleureux et texturé - mélange la douce grâce de la soul des années 60 avec le grain et le groove du R&B du début des années 70. Les voix atmosphériques de Lane y sont soutenues par une belle et riche section rythmique. Quelques touches de Chicano soul (de Philadelphie, de Chicago, de Memphis et même du Panama) apparaissent dans la musique de Thee Sacred Souls. Il pourrait être tentant de coller au groupe l'étiquette "rétro" ou "vintage" avec un album aussi analogique que celui-ci. Mais on décèle une modernité évidente dans leur musique, tant cette sincérité dans le fond et dans la forme leur permet de transcender les époques. "Je pense que nous avons récupéré le meilleur des deux mondes avec ce groupe", déclare Lane. "Nous pouvons être innovants, honnêtes et nous lancer des défis en tant qu'artistes, mais nous pouvons aussi rendre hommage aux fondations musicales qui ont contribué à nous former."
Avec 7 musiciens sur scène (le trio de base, un guitariste, des claviéristes et deux choristes), le groupe a presque immédiatement généré un buzz local, ce qui leur a permis de rencontrer rapidement Bosco Mann et les a conduits dans son studio californien de Riverside. À l'époque, Mann prévoyait de lancer un nouveau sous-label Daptone : Penrose Records. Thee Sacred Souls était un choix privilégié pour inaugurer le label. "Ils avaient un son qui m'a tout de suite interpellé", dit Mann. "La combinaison du jeu rythmique unique de Sal et Alex avec la magistrale maîtrise de la voix de Josh était tellement cool. Je savais qu'ils pouvaient faire un album qui allait en mettre plein la vue."
Thee Sacred Souls a largement tenu cette promesse avec ce premier album éponyme qui s'ouvre sur l'envoûtant premier single « Can I Call You Rose ? ». Avec des paroles écrites spontanément par Lane lors de sa première répétition avec le groupe, le morceau est un concentré de pure romance et un point d'entrée idéal dans la musique intemporelle du groupe. Comme sur une grande partie de l'album, le morceau est une méditation douce-amère sur l'amour, alimentée par des cuivres luxuriants, des voix de velours et une section rythmique incroyablement douce. Le nonchalant « Lady Love » s'inspire directement du Southside Chigagod'Otis Brown et aborde le pardon et les secondes chances. La chanson « It's Overflowing » - teintée de doo-wop et qui s'inspire à la fois de la Chicano soul et du rocksteady jamaïcain - évoque l'amour débordant qui ne peut être contenu. La très sensuelle « Future Lover » chante la beauté d'un amour naissant et bouleverse le fonctionnement du groupe. "Pour beaucoup de chansons, Alex écrit la composition et fait ses démos à la maison", explique Samano. "Mais pour « Future Lover », tout est né d'une jam session où nous avons tous échangé nos instruments. J'étais à la batterie, Alex était à la guitare, notre guitariste jouait de la basse, et tout s'est mis en place dès que Josh a commencé à chanter".
Et c'est bien ce dont il s'agit avec Thee Sacred Souls : ne pas simplement accepter nos émotions mais les embrasser comme un élément fondamental de l'expérience humaine.
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